Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

entraînement de deux rangées de film 17,5 mm par came triangulaire et griffes ; deux débiteurs dentés ; obturateur deux pales ; fenêtre réglable en hauteur ; presseur sur couloir de film ; filtre rouge ; deux cadrans de mesure 0-300 / 0-45

Auteurs

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Fabricants

Pierre Victor Continsouza
Paris, 9 rue des Envierges

Etablissements Pierre Victor Continsouza
Paris, 403 rue des Pyrénées

Utilisateurs

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Distributeurs

Pathé Cinéma
Paris, 20 bis rue Lafayette

Sujet du modèle

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Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 14.5 cm
Largeur : 24 cm
Hauteur : 64.5 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

"Il y a en France 5000 petites exploitations équipées en Rural. [...] Alors que, dans le Rural ordinaire, il y a deux rangées de perforations, à raison d'une perforation par images de chaque côté, dans le Rural sonore il n'y a qu'une rangée de perforations. De l'autre côté libre de perforations, se trouve située la piste sonore. On a tenu à donner à cette piste sonore la même largeur que dans le 35 mm, car on a estimé que la largeur de la piste sonore du film 35 mm présente un minimum qu'on ne pourrait pas dépasser sans danger pour la qualité du son. On a ainsi obtenu un excellent rendu sonore. Il a fallu, bien entendu, construire des dispositifs de tirage particuliers, pour obtenir ce film sonore. La scène est obtenue à partir du négatif standard avec une tireuse par projection, rapport 1/2. On sait que le pas du Pathé-Rural est de 9,5 mm. Pour conserver au son la même largeur que dans le standard, il a donc fallu faire un tirage anamorphosé de façon à obtenir un rapport 1 : 1 dans le sens de la largeur et un rapport de 1 : 2 dans le sens de la hauteur. Le professeur Chrétien, l'inventeur de l'Hypergonar, a bien voulu nous construire un modèle spécial de cet anamorphoseur, spécialement adapté au but que nous poursuivons. [...] Malgré la réduction de format, la qualité photographique n'est guère inférieure à celle d'un film normal. En voici la raison : le film positif sur lequel est enregistré l'image Rural a une grosseur de grain de l'ordre de 0,01 mm, tandis que la négative sur laquelle est enregistrée l'image originale a une grosseur de grain de l'ordre de 0,02 mm. On peut donc sans perte de détail réduire cette image deux fois sur une émulsion deux fois plus fine. Le grain de 0,01 mm laisse pour l'enregistrement sonore toutes les possibilités, il permet d'enregistrer les fréquences de l'ordre de 4500 périodes. En effet, le film défilant à une vitesse de 225 mm/s, deux pointes d'un enregistrement de 22 500 périodes sont distantes l'une de l'autre de 0,01 mm, ce qui est plus que suffisant, dans l'état actuel de la technique de reproduction. De plus, le format Rural présente une meilleure utilisation de la surface du film que le film standard. En effet, le rapport de la surface utilisée pour la scène et le son à la surface totale est pour le standard 0,71 et le Rural 0,83. [...] Une seule lampe de 12 V 13 A. éclaire le film et excite la cellule. Cette lampe fonctionne culot en l'air, elle est alimentée par du courant alternatif, mais présente suffisamment d'inertie pour exciter uniformément la cellule. Le lecteur est situé au-dessous de la lanterne, disposé selon l'axe de la lampe, perpendiculairement à à l'axe du dispositif de projection. [...] Le pied porte l'amplificateur alimenté directement en courant alternatif. C'est sur cet amplificateur que se trouve fixé le projecteur. Ce projecteur est entraîné par un petit moteur à induction de 1/25 cheval, alimenté par du courant monophasé ordinaire. [...] La réalisation du poste de projection a été confiée à M. Thomas qui, avec la collaboration de MM. Schwayder et Clavillier, du Service technique d'exploitation, a réussi à présenter un poste non seulement élégant d'aspect, mais très efficace, tant au point de vue optique qu'au point de vue acoustique" (L. Lobel, "Le poste de projection et les films Pathé-Rural sonore", La Technique cinématographique, n° 8-9, août-septembre 1932, p. 357-359).