Générique
Réalisateur :
Catherine Breillat
Assistant réalisateur :
Philippe Lang
Scénariste :
Catherine Breillat
Auteur de l'oeuvre originale :
Catherine Breillat d'après le roman "Le Soupirail"
Sociétés de production :
CB Films - Catherine Breillat Films, Artedis (Paris), Les Films de La Boétie
Producteurs :
André Génovès, Daniel Daërt
Producteur délégué :
Pierre-Richard Muller
Directeur de production :
Guy Azzi
Distributeur d'origine :
Rezo Films (Paris)
Directeur de la photographie :
Pierre Fattori
Cadreur :
Patrick Godaert
Ingénieur du son :
Bernard Mangière
Compositeur de la musique originale :
Mort Shuman
Auteur des chansons originales :
Catherine Breillat
Décorateur :
Catherine Breillat
Costumier :
Catherine Breillat
Maquilleur :
Catherine Breillat
Monteur :
Annie Charrier
Régisseur :
Jean Guillaume
Interprètes :
Charlotte Alexandra (Alice Bonnard), Hiram Keller (Pierre-Evariste Renard, dit Jim), Rita Maiden (la mère d'Alice), Bruno Balp (le père d'Alice), Georges Gueret (Martial), Shirley Stoler (l'épicière), Alexandra Gouveia (Martine), Sarah Hisham (la chanteuse), Christian Valentin (le chanteur), Philippe Lang (le vendeur de tickets), Monique Sanchez (la fiancée de Sim), Carmelo Petix (le satyre de la fête foraine)
Avec ce premier film tiré de son roman Le Soupirail, Breillat pose les jalons d'un cinéma transgressif, en montrant, à la manière d'une entomologiste, les fantasmes sexuels d'une adolescente des années 60. Une peinture déliquescente aux couleurs hyperréalistes, intensifiée par des zooms impudiques et des gros plans maculés de matières organiques, comme de violentes entailles infligées à la conception bourgeoise de la sexualité. Classé X à sa sortie, le film, maudit, défraie la chronique et perd son distributeur. Il ressort sur les écrans vingt ans plus tard, aussi frivole qu'une chansonnette échappée du transistor et plus cruel qu'un jeu de pouilleux massacreur.