L'exposition est gratuite du 30 juin au 3 juillet, à l'occasion de la Fête du Cinéma
Federico Fellini, cinéaste du mythique La Dolce vita ou de l'onirique 8 ½, vouait une profonde admiration à Pablo Picasso. Hanté par la figure de l'artiste espagnol, il consigna par le dessin les diverses rencontres qu'il put faire en rêve avec le peintre. L'exposition s'appuie sur ce dialogue imaginaire pour proposer un parcours à travers les sujets qu'ils chérissaient tant l'un et l'autre : les mythes, la figure féminine, la danse ou l'univers forain.
Quand Fellini rêvait de Picasso
Un casting de rêve
On convoque spontanément l'histoire de l'art pour décrire le cinéma de Fellini, dont la critique n'a pas manqué de relever la qualité picturale : tour à tour baroques ou bruegheliennes, les grandes toiles que le Maestro brosse de la société italienne des années 1950 aux années 1980 mettent en scène des personnages exubérants dans un décor de plus en plus apocalyptique comme seul Jérôme Bosch sut en inventer. Ces références artistiques, assumées et même revendiquées par Fellini, ne doivent pour autant occulter une autre source majeure d'inspiration dans le processus créatif fellinien, celle de Picasso. Le maître de la peinture moderne accompagne Fellini dès ses premiers films : si Les Vitelloni, La Strada et Les Nuits de Cabiria sont en noir et blanc, ils sont néanmoins teintés des périodes bleue et rose de Picasso, faisant écho à l'univers du peintre, où se côtoient comédiens, saltimbanques, prostituées et petits escrocs... Toute une humanité mélancolique.
Fellini démarre sa carrière comme caricaturiste pour l'hebdomadaire Marc'Aurelio dans lequel il tient une rubrique entre 1939 et 1943, tout en écrivant de temps à autres pour le cinéma avant de s'y consacrer entièrement comme assistant-scénariste – notamment de Rome, ville ouverte (1945) de Rossellini. En 1955, soit deux ans après la grande exposition que Rome consacra au peintre espagnol à la Galleria nazionale d'arte moderna, Fellini, dans Il Bidone, attribue le surnom de « Picasso » au personnage de Raoul, un peintre raté : par cette forme de transgression vis-à-vis de cette figure totémique, le réalisateur semble déjà dialoguer avec Picasso, qu'il reconnaîtra des décennies plus tard comme le génie et démiurge par excellence.
Et en effet, Federico n'a cessé de penser, de rêver de Picasso au cours de sa carrière. Rétrospectivement, Fellini en appelle à l'inventeur du cubisme pour expliquer la structure narrative éclatée de La Dolce vita. Après l'aventure houleuse de ce film qui reçut en 1960 la Palme d'or à Cannes sur fond de polémiques cléricales, et aujourd'hui considéré comme l'un des chefs-d'œuvre du Maestro, Fellini, qui se sent alors à un tournant de sa carrière, décide de suivre une analyse avec le Dr Ernst Bernhard, d'obédience jungienne, qui officie à Rome. Cette rencontre va changer sa vie et sa carrière. Le psychanalyste incite Fellini à entreprendre un minutieux travail de transcription de ses rêves par le dessin – travail qu'il fera sans discontinuer jusqu'en 1990. Ces dessins seront ensuite regroupés en intégralité, après sa mort, dans un ouvrage intitulé Le Livre de mes rêves. Grâce au Dr Bernhard, Fellini découvre donc les travaux de Carl Gustav Jung, psychiatre et fondateur de la psychologie analytique : il se familiarise avec les théories sur l'analyse des rêves et sur l'idée d'inconscient collectif, et approche également Picasso à travers un essai que Jung rédigea à l'occasion de l'exposition rétrospective du peintre au Kunsthaus de Zürich en 1932. Dès lors, le cinéaste va trouver dans la notion d'archétype un outil passionnant pour affronter ses fantasmes, et en Picasso un talisman secret dont il ne saurait se séparer. Cette pratique du dessin de rêves, qui durera près de trente ans, permet de faire coïncider la vie nocturne et l'activité créatrice du Maestro. Ainsi apprend-on que Fellini – qui rencontra le peintre espagnol probablement une seule fois dans la réalité, lors du festival de Cannes de 1961 – convie ce dernier à trois reprises dans ses rêves.
Dans le rêve du 22 janvier 1962, Federico et Giulietta sont réunis, avec d'autres convives réduits à des silhouettes, à la table de Picasso : l'intérieur du peintre, chaleureux, est composé de toiles et de céramiques caractéristiques de l'œuvre des années 1950-1960 ; Picasso, quant à lui, est immédiatement reconnaissable par le portrait qu'en brosse Fellini (un visage qui tient du masque primitif et une tenue estivale). Autour d'une bouteille de chianti, les échanges sont amicaux, fraternels... Dans les deux autres rêves, datés du 18 janvier 1967 et de juillet 1980, Fellini et Picasso sont vraisemblablement en tête-à-tête : le premier s'éclipsant totalement du récit comme du dessin pour laisser place aux conseils prodigués par l'artiste démiurge qu'écoute religieusement Federico.
Et en effet, ces trois rêves mis en dessin correspondent à trois moments de profonde crise artistique chez Fellini. Le premier coïncide avec l'accouchement difficile de 8 ½ (1962) ; au second font écho l'impossible naissance du Voyage de G. Mastorna, que devra abandonner le réalisateur et la lente maturation du Satyricon (1969), adaptation originale et brillante de l'œuvre de Pétrone ; enfin, le dernier rêve survient au moment de l'élaboration de La Cité des femmes (1980), sorte de voyage initiatique dans les mystères du féminin.
Deux autres rêves au moins, sans dessins associés cependant, font apparaître Picasso : l'un, lié à la période de 8 ½ et rapporté par le metteur en scène dans plusieurs interviews, nous révèle un Picasso doué d'une force physique exceptionnelle qui invite Fellini à le suivre dans une nage vigoureuse et à maintenir un cap connu seulement de ces deux artistes ; l'autre, qui surgit durant l'élaboration du Satyricon et qui est simplement retranscrit par l'écriture a lieu en août 1968 : il apprend à Fellini que Picasso est mort – ce qui est faux en réalité, mais ce qui montre bien l'importance du maître espagnol dans l'inconscient de Fellini.
Le scénario
L'exposition Quand Fellini rêvait de Picasso souhaite faire découvrir au public l'admiration profonde que Fellini vouait au maître de la peinture en mettant en lumière les nombreuses affinités qui existent entre ces deux créateurs. Cette rencontre artistique ne se veut pas comparative. Il s'agit d'un dialogue intériorisé qui a fécondé l'œuvre cinématographique de Fellini, par-delà les médiums, la distance géographique et le temps, à travers des sujets que le réalisateur partage avec Picasso : la femme, la sexualité, le cirque, mais aussi l'Antiquité, la danse et la corrida... Pénétrer les lieux de leur imaginaire permet de mieux comprendre les processus créatifs communs aux deux artistes jusqu'à les envisager sous un jour nouveau. Maître incontesté de la peinture moderne et Maestro du septième art, Picasso et Fellini ont su élaborer leur propre mythe avec un art soutenu de la mise en scène et la complicité de grands photographes (Edward Quinn, André Villers, Tazio Secchiaroli, Gjon Mili...).
L'esprit du spectacle, qui réunit ces deux génies, est insufflé au parcours de l'exposition, sans oublier, bien sûr, l'humour et l'autodérision propres aux deux artistes. Ainsi le ton général est celui d'une certaine joie de vivre, teintée de-ci de-là de mélancolie. Au cœur de cette fête, la femme est bien évidemment muse, inspiratrice, tentatrice, fascinante ou monstrueuse. Elle est l'entité autour de laquelle gravite la planète Fellini, mais aussi le soleil picassien.
Affinités électives
Fellini a suivi une veine interrogée et investiguée par Picasso – celle de l'art comme autobiographie ou comme exutoire des désirs primitifs du sexe –, mais il a aussi retrouvé les mêmes motifs et le même langage plastique. L'exposition témoigne de cette dimension à la fois artistique et intellectuelle, en accordant au mieux la création de ces deux personnalités. Elle s'appuie sur de nombreux extraits filmiques, plus d'une fois bercés par la musique de Nino Rota (qui travailla avec le Maestro du Cheik blanc en 1952 jusqu'à Répétition d'orchestre en 1978), mais aussi de dessins de Fellini lui-même (croquis de tournage, caricatures, indications pour les décorateurs), accompagnés d'affiches et de costumes qui côtoient et remettent en perspective l'univers polymorphe de Picasso (composé de peintures, dessins à l'encre ou au fusain, gravures, sculptures de bronze, céramiques...). L'exposition mettra particulièrement en lumière l'intérêt que Picasso accordait au septième art. Le Maître a non seulement été le sujet de nombreux documentaires – le plus connu étant Le Mystère Picasso d'Henri-Georges Clouzot –, mais il fut aussi le metteur en scène d'un unique film (maudit), La Mort de Charlotte Corday, coréalisé avec Frédéric Rossif en 1950 à l'atelier de Vallauris : le film, aujourd'hui perdu, n'a jamais été montré au public, il n'en subsiste que des photographies de tournage, dont certaines inédites, ainsi que des pièces d'archives.
Cette exposition offre l'opportunité d'explorer l'exceptionnel fonds de la Cinémathèque française, tant pour sa riche collection de photographies, d'affiches et d'archives, que pour les costumes et accessoires qu'elle possède, créés par Piero Gherardi (Les Nuits de Cabiria, 8 ½ ) et Danilo Donati (Satyricon) – collection qui sera complétée par un prêt de La Farani. Cette exposition fera également découvrir les dessins de Fellini appartenant à l'Archivio del comune di Rimini, ville de naissance du réalisateur.
Enfin, elle n'aurait pu voir le jour sans l'aimable collaboration de la Fundación Almine y Bernard Ruiz Picasso para el arte (FABA) et du Musée national Picasso-Paris, ainsi que la générosité de certains prêteurs felliniens, parmi lesquels les anciens assistants du Maestro, Dominique Delouche et Gérald Morin.
Une rétrospective sera proposée à tous ceux qui souhaitent approfondir ou découvrir l'œuvre-fresque de Fellini composée de films aussi variés que La Strada ou Ginger et Fred, Et vogue le navire ou Satyricon, Répétition d'orchestre ou Casanova, puisant dans une certaine réalité historique qui, peu à peu, bascule dans l'onirisme et la recréation complète en studio : une immense comédie humaine peuplée de personnages attachants et clownesques, aux qualités physiques bien souvent exagérées ; une comédie pleine de charmes et d'inventions, d'humour et de mélancolie.
Audrey Norcia
Historienne de l'art, commissaire de l'exposition
Une exposition produite par la Cinémathèque française, en collaboration avec la Fundación Almine y Bernard Ruiz-Picasso para el Arte, et conçue en partenariat avec le Museo Picasso Málaga.
Dans les salles
Films, rencontres, conférences, spectacles
Du 3 avril au 28 juillet 2019
Les films
- 8½ Federico Fellini / Italie, France / 1962 Sa 6 avr 20h00 Di 14 avr 19h00 Me 8 mai 20h00
- Amarcord Federico Fellini / Italie-France / 1973 Sa 6 avr 17h00 Ve 12 avr 21h00 Di 21 avr 16h45
- Amour à la ville (L') Federico Fellini, Michelangelo Antonioni, Alberto Lattuada, Carlo Lizzani, Francesco Maselli, Dino Risi, Cesare Zavattini / Italie / 1953 Lu 15 avr 17h00 Di 28 avr 19h30
- Bidone (Il) Federico Fellini / Italie, France / 1955 Sa 6 avr 14h30 Je 18 avr 19h30 Sa 18 mai 20h00
- Boccace 70 Mario Monicelli, Federico Fellini, Luchino Visconti, Vittorio De Sica / Italie-France / 1961 Di 7 avr 19h45
- Casanova de Fellini (Le) Federico Fellini / Italie / 1975 Sa 13 avr 18h15
- Cheik blanc (Le) Federico Fellini / Italie / 1951 Me 10 avr 21h45 Je 18 avr 22h00 Di 5 mai 18h45
- Cité des femmes (La) Federico Fellini / Italie-France / 1979 Ve 19 avr 21h30 Lu 22 avr 19h00
- Clowns (Les) Federico Fellini / Italie, France, République fédérale d'Allemagne / 1970 Ve 5 avr 15h00 Ve 12 avr 19h00 Di 28 avr 21h45
- Dolce vita (La) Federico Fellini / Italie-France / 1959 Me 3 avr 20h00 Sa 27 avr 20h00 Sa 25 mai 20h00
- Et vogue le navire Federico Fellini / Italie-France / 1982 Je 2 mai 19h30 Je 16 mai 14h30 Me 22 mai 14h30
- Fellini Roma Federico Fellini / Italie, France / 1971 Je 4 avr 21h30 Di 14 avr 16h30
- Feux du music-hall (Les) Federico Fellini, Alberto Lattuada / Italie / 1950 Me 10 avr 19h30 Lu 22 avr 16h45
- Ginger et Fred Federico Fellini / Italie-France-République fédérale d'Allemagne / 1985 Di 21 avr 19h30 Sa 4 mai 17h00 Je 23 mai 14h30
- Histoires extraordinaires Roger Vadim, Louis Malle, Federico Fellini / France-Italie / 1967 Sa 20 avr 17h15 Me 24 avr 19h00
- Intervista Federico Fellini / Italie / 1987 Sa 13 avr 14h30 Lu 22 avr 21h45 Ve 24 mai 14h30
- Juliette des esprits Federico Fellini / Italie, France / 1964 Di 7 avr 17h00
- Nuits de Cabiria (Les) Federico Fellini / Italie-France / 1956 Ve 5 avr 21h15 Je 11 avr 21h45 Ve 19 avr 19h00
- Répétition d'orchestre Federico Fellini / Italie, République fédérale d'Allemagne / 1978 Me 17 avr 19h30 Di 21 avr 22h15 Lu 13 mai 14h30
- Satyricon Federico Fellini / Italie, France / 1969 Sa 13 avr 21h30 Je 25 avr 19h00
- Sceicco ritrovato (Lo) Federico Fellini / Italie / 1952 Di 5 mai 20h45 Lu 27 mai 14h30
- Strada (La) Federico Fellini / Italie / 1954 Je 11 avr 16h30 Lu 15 avr 14h30 Me 15 mai 14h30
- Teatro numero 5 Dominique Delouche / Italie / 1969 CM Sa 13 avr 21h30
- Vitelloni (Les) Federico Fellini / Italie, France / 1953 Ve 5 avr 19h00 Sa 20 avr 20h00 Sa 4 mai 20h30
- Voce della luna (La) Federico Fellini / Italie, France / 1989 Me 17 avr 21h15 Me 24 avr 21h30 Lu 20 mai 14h30
Autour de Federico Fellini
- Bloc-notes d'un cinéaste Federico Fellini / Italie / 1969 Je 9 mai 20h30
- Et Fellini a rêvé de Picasso Isaki Lacuesta / Espagne / 2018 CM Je 9 mai 20h30
- Fellini Dominique Delouche / Belgique / 1960 Je 18 avr 14h30
- Il était une fois : La Dolce vita Serge July, Antoine de Gaudemar, Marie Genin / France / 2009 Ve 3 mai 19h30
- Publicités réalisées par Fellini Federico Fellini / Italie / 1970 CM Je 9 mai 20h30
- Qu'il est étrange de s'appeler Federico Ettore Scola / Italie / 2012 Ve 3 mai 21h30
- Sur les traces de Fellini Gérald Morin / Suisse / 2012 Lu 15 avr 19h00
Federico Fellini pour le Jeune Public
- Stage des vacances - Au cirque avec Charlot Ve 3 mai 10h00
- Stage des vacances - La petite musique de Fellini Me 24 avr 10h00
- Visite-atelier : tous en piste ! Sa 13 avr 15h00 Sa 11 mai 15h00 Sa 25 mai 15h00 Sa 15 juin 15h00
Visites de l'exposition
- Visite guidée de l'exposition Quand Fellini rêvait de Picasso Sa 20 avr 11h30 Di 21 avr 11h30 Sa 4 mai 11h30 Di 5 mai 11h30 Sa 11 mai 11h30 Di 12 mai 11h30 Sa 18 mai 11h30 Di 19 mai 11h30 Sa 25 mai 11h30 Di 26 mai 11h30 Sa 1 juin 11h30 Di 2 juin 11h30 Sa 8 juin 11h30 Di 9 juin 11h30 Sa 15 juin 11h30 Di 16 juin 11h30 Sa 22 juin 11h30 Di 23 juin 11h30 Sa 29 juin 11h30 Di 30 juin 11h30
- Visite LSF de l'exposition Quand Fellini rêvait de Picasso Sa 11 mai 12h00 Sa 8 juin 12h00 Sa 13 juil 12h00
Rencontres et conférences
- Fellini au travail. Table ronde Sa 13 avr 14h30
- Fellini erratique. Conférence de Jean-Paul Manganaro Je 11 avr 19h00
- Quand Fellini rêvait de Picasso. Conférence d'Audrey Norcia Je 4 avr 19h00
- Signature de « Federico Fellini, six ans avec le maestro » par Dominique Delouche et signature du catalogue de l'exposition « Quand Fellini rêvait de Picasso » par ses auteurs. Sa 13 avr 17h30

- Quand Fellini rêvait de Picasso Conférence d'Audrey Norcia
- Fellini Roma Federico Fellini

- Les Clowns Federico Fellini
- Les Vitelloni Federico Fellini
- Les Nuits de Cabiria Federico Fellini
- Les Feux du music-hall Federico Fellini, Alberto Lattuada

- Le Cheik blanc Federico Fellini

- La Strada Federico Fellini
- Fellini erratique Conférence de Jean-Paul Manganaro
- Les Nuits de Cabiria Federico Fellini
- Intervista Federico Fellini
- Fellini au travail Table ronde
- Visite-atelier : tous en piste !
- Signature de « Federico Fellini, six ans avec le maestro » par Dominique Delouche et signature du catalogue de l'exposition « Quand Fellini rêvait de Picasso » par ses auteurs.
- Le Casanova de Fellini Federico Fellini

- Teatro numero 5 Dominique Delouche CM
- Satyricon Federico Fellini
- La Strada Federico Fellini

- L'Amour à la ville Federico Fellini, Michelangelo Antonioni, Alberto Lattuada, Carlo Lizzani, Francesco Maselli, Dino Risi, Cesare Zavattini
- Sur les traces de Fellini Gérald Morin
- Répétition d'orchestre Federico Fellini

- La Voce della luna Federico Fellini
- Fellini Dominique Delouche

- Il Bidone Federico Fellini
- Le Cheik blanc Federico Fellini

- Les Nuits de Cabiria Federico Fellini
- La Cité des femmes Federico Fellini

- Les Feux du music-hall Federico Fellini, Alberto Lattuada
- La Cité des femmes Federico Fellini
- Intervista Federico Fellini
- Stage des vacances - La petite musique de Fellini
- Histoires extraordinaires Roger Vadim, Louis Malle, Federico Fellini

- La Voce della luna Federico Fellini

- La Dolce vita Federico Fellini

- Et vogue le navire Federico Fellini
- Stage des vacances - Au cirque avec Charlot

- Il était une fois : La Dolce vita Serge July, Antoine de Gaudemar, Marie Genin
- Qu'il est étrange de s'appeler Federico Ettore Scola

- 8½ Federico Fellini

- Répétition d'orchestre Federico Fellini

- La Strada Federico Fellini

- Et vogue le navire Federico Fellini

- La Voce della luna Federico Fellini

- Et vogue le navire Federico Fellini

- Ginger et Fred Federico Fellini

- Intervista Federico Fellini

- Lo Sceicco ritrovato Federico Fellini
-
14h30
- Intervista Federico Fellini
- Fellini au travail Table ronde
-
15h00
Pour les 6-8 ans
- Visite-atelier : tous en piste !
-
17h30
- Signature de « Federico Fellini, six ans avec le maestro » par Dominique Delouche et signature du catalogue de l'exposition « Quand Fellini rêvait de Picasso » par ses auteurs.
-
18h15
Copie aux couleurs dénaturées
- Le Casanova de Fellini Federico Fellini
-
21h30
- Teatro numero 5 Dominique Delouche CM
- Satyricon Federico Fellini
Autour de l'événement

Le catalogue de l'exposition
Quand Fellini rêvait de Picasso
Une coédition La Cinémathèque française / RMN
Direction d'ouvrage et textes : Audrey Norcia (commissaire de l'exposition) et Matthieu Orléan (commissaire associé de l'exposition).
Avec les contributions de Cyril Beghin, Laurence Madeline, Jean-Max Méjean et Gérald Morin.
En collaboration avec la Faba – Fundación Almine y Bernard Ruiz-Picasso para el Arte – Madrid.
Le catalogue, ainsi que l'exposition, offrent un bel aperçu du dialogue formel, intellectuel et onirique qui s'est noué, sans qu'ils se soient jamais rencontrés, entre Fellini et Picasso. Des œuvres fortes et emblématiques illustrent les thèmes chers à ces deux génies de la « toile » : l'Antiquité, la femme, la corrida, la danse, le cirque, les rapports à l'écran. Tous les médiums sont représentés, de l'affiche de film aux peintures, en passant par les dessins de Fellini et les costumes de ses films, les sculptures en bronze de Picasso ou les photographies de tournage. Ces thèmes sont évoqués à travers plusieurs essais rédigés par des auteurs spécialistes du cinéma et de l'histoire de l'art, permettant au lecteur de découvrir l'incroyable relation de ces deux artistes.
132 pages – 250x190mm, à l'italienne
29.90 € – parution le 3 avril 2019
En vente à la Librairie de la Cinémathèque française
Séance de dédicaces avec les auteurs du catalogue, samedi 13 avril à 17h30 à la Librairie de la Cinémathèque française
Federico Fellini en régions
A l’occasion de l’événement Fellini/Picasso à la Cinémathèque française, l’Agence pour le développement régional du cinéma (ADRC) présente, aux côtés des distributeurs, une rétrospective Fellini en douze films et deux documentaires autour de ces deux grands créateurs du 20ème siècle. Un matériel d’accompagnement et des événements sont proposés aux salles de cinéma des petites villes et villes moyennes programmant ce cycle, à partir du 10 avril.
Les films : Les Vitelloni, La Strada, Il Bidone, Les Nuits de Cabiria, La Dolce vita, Huit et demi, Satyricon, Les Clowns, Répétition d’orchestre, La Cité des femmes, Et vogue le navire, Ginger et Fred. Qu'il est étrange de s'appeler Federico de Ettore Scola et Le Mystère Picasso de Henri-Georges Clouzot
http://www.adrc-asso.org
Ressortie en salle de « Répétition d'orchestre » et « Les Clowns »
Fellini en scène! Les Acacias ressortent deux films de Federico Fellini sur le spectacle, au cinéma le 10 avril en versions restaurées.
Les Clowns (1970)
Dans une petite ville de province, à la nuit tombée, un enfant contemple de sa fenêtre l'installation quasi magique d'un chapiteau de cirque. Les mâts se dressent, la toile se gonfle, la tente immense ressemble à une créature qui va s'éveiller à la vie. Le lendemain, le même enfant se rend au cirque...
Répetitions d'orchestre (1978)
Dans un oratoire du XIIe siècle désaffecté, un copiste dépose des partitions sur des pupitres de musiciens. Une répétition d'orchestre va avoir lieu. Les participants arrivent et s'installent. Une équipe de télévision doit faire un reportage, mais on n'entendra que la voix de l'interviewer. Le chef d'orchestre commence la répétition. Il est nerveux, hautain, cassant. Un différend éclate avec le délégué syndical. La répétition est interrompue.
Distribution: LES ACACIAS pour LE PACTE
Visite guidée
À travers la découverte des thèmes communs aux œuvres de ces deux artistes majeurs – les voyages antiques, la mythologie, la danse ou le cirque – la visite guidée révèle les motifs qui lient les films de Federico Fellini et les tableaux de Pablo Picasso pour les faire dialoguer.
Les samedis et dimanches à 11h30
Durée : 1h30 / Tarif : 12€
Découvrir
Partenaires et remerciements
Les Acacias, Carlotta Films, Cineteca Nazionale, Cinémathèque Royale de Belgique, Folamour, Fondazione Cineteca di Bologna, Gaumont, Isaki Lacuesta et Latermita Films, Istituto Luce Cinecittà, Les Films du Camélia, Park Circus, Pathé Distribution, Tamasa Distribution.


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