Jean Cocteau, l'anachronique
En 1921, Jean Cocteau, qui n'est pas encore cinéaste, disons juste poète, entend parler d'un repas à la Maison-Blanche en l'honneur d'un chef peau-rouge. Lequel se saoule de vins et se gave de viande rouge. Quelqu'un du protocole tente de lui dire, sans vouloir l'offenser, de freiner un peu ses appétits, mais le chef sioux n'en a cure et répond d'un très sec : « A little too much is just enough for me. » Cocteau, ébahi, décide d'adopter la devise sur le champ. Un peu trop est juste assez pour lui. En 1929, alité dans une clinique, Cocteau tient son journal de désintoxication, Opium. Déployant des effets de style fulgurants, il décrit la calme descente dans le temps que procure l'opium à haute dose. Il ne décrit pas des sensations mais des vitesses : « Tout est une question de vitesse (…) Il n'est pas impossible que le cinéma puisse un jour filmer l'invisible, le rendre visible, le ramener à notre rythme, comme il ramène à notre rythme la gesticulation des fleurs. L'opium, qui change nos vitesses, nous procure l'intuition très nette de mondes qui se superposent, se compénètrent, et ne s'entre-soupçonnent même pas. » En une ligne de conclusion, il scelle le projet : « Ma prochaine œuvre sera un film. »
Guetter l'invisible
Une après-midi de février 1930, Jean Cocteau donne rendez-vous à Sergueï Eisenstein, en visite à Paris, aux abattoirs de la Villette pour manger de la viande rouge. Le 15 avril, Cocteau tournera Le Sang d'un poète, officiellement son premier film (on ne sait toujours rien de son premier essai, Jean Cocteau fait du cinéma, réalisé en 1925, officiellement perdu, vraisemblablement détruit). Pour l'instant, il écoute Eisenstein lui parler de cinéma du tranchant de son couteau. Eisenstein est un homme affable, Eisenstein a libéré les possibilités du montage. Eisenstein parle et Cocteau écoute. Plus tard, celui qui prétendait en 1929 dans Opium « changer de spectacle tous les quinze jours », se trouve une sorte de base esthétique qui, jusqu'à sa mort en 1963, ne vacillera pas : « La beauté est faite de rapports. » Ou comment être théorique et sensualiste à la fois – et il est conseillé d'être sensualiste si l'on veut comprendre quelque chose à Cocteau. Poser d'emblée le cinéma comme l'art où se pose la question de tous les écarts, l'art qui réussirait un grand écart entre le beau et l'informe. En ce sens, il n'est pas loin de Bataille, de Buñuel, d'Eisenstein donc. Mais à ceci près que pour Cocteau, il n'y a pas de monstre. La Bête est un prince et la Belle « une drôle de petite fille, une drôle de petite fille. » Il y a du sang dans l'assiette et de ce sang sortiront des poèmes. L'altérité, qui nourrissait la pulsation effrayante de L'Âge d'or ou du Chien andalou ou les textes d'Acéphale, ne résonne pas pareil ici : elle est, du Sang d'un poète au Testament d'Orphée, une nuance autour du même. À partir du moment où l'écart ne joue plus, où il ne sert à rien de tout miser sur sa tension, il faut parier sur autre chose : sur le rapport entre deux choses, leur proximité, leur caresse – la belle et la bête, l'Aigle à deux têtes. Cocteau a bien entendu la leçon de montage d'Eisenstein, mais pour lui il n'existe pas de montage entre deux choses qui ne communiquent pas car il lui semble que tout communique à l'intérieur de nos galeries intimes. Cocteau parie naturellement sur la compréhension possible entre toutes choses, leur adjonction et leur amitié secrète. Il suffit, pour ne pas l'ignorer, de jeter un peu de lumière sur « la nuit en nous ». Autant guetter l'invisible dans la vision. Et toucher enfin du doigt ces « mondes qui ne s'entre-soupçonnent même pas ». Ils ont toujours été là. Ils sont là.
Une exploration des temps
De 1930 à 1963, Cocteau aura beaucoup tourné – pour un amateur. Il tournait comme d'autres faisaient tourner les tables. Lui se disait « ébéniste ». Il suffit de relire ce grand livre qu'est le Journal d'un film, qu'il tient durant le tournage de La Belle et la Bête. Il ne s'agit que de ça : de maladies de peau, d'exceptionnelles fatigues, de fièvres curieuses, comme habitées, d'un jeu exténuant que celui d'arriver à créer l'accident pour réussir, sans maîtrise, à faire entrer l'invisible dans le plan. Le poète n'est que l'ange messager d'un monde caché dans les plis du temps. Son agent conducteur. Au cinéma, l'agent Cocteau aligne les réussites. Pour cela, il emploie les moyens les plus fragiles, bricolés jusqu'à l'extase, conscient en bon médium que la magie se retire devant trop de professionnalisme, la grosse machinerie. « Un seul verre d'eau éclaire le monde », répète Orphée. Les films de Cocteau sont ces verres d'eau. Les aimer, c'est commencer par en aimer les fautes d'orthographes, partout, et finir par se sentir mal à l'aise devant l'autre cinéma, celui qui joue la technique contre le style. Le sien est constitué tout entier d'emboîtements amoureux entre les univers, de passage où s'invente une beauté inédite née d'un mélange de discipline et de désordre. « Ce qui se passe dans une maison doit être très ennuyeux pour un jeune homme qui sort de mon film. » On confirme. Il y a tellement de galeries dans la maison cinéma de Cocteau, tellement de miroirs qu'il a fini par réfléchir le cinéma tout entier, le cinéma dans toute la gamme de ses possibles. Et aboutir à la chose la plus passionnante qui soit, et contre laquelle l'autre côté du monde, celui du réel, semble bien désarmé : une exploration des temps, de tous les temps à la fois, tout le temps. Temps entrecroisés, emmêlés, redistribués. Le temps d'une jeunesse qui a battu très vite toutes les cartes de la vie, se projette dans un futur où il serait possible de partir à la rencontre de son passé. L'homme qui avait pris le XXe siècle pour ce qu'il a fini par être – un laboratoire – a choisi le cinéma, entre autres choses, pour expérimenter le dérèglement des ordres. On le revoit, au début du Testament d'Orphée, au détour d'une des voûtes qui mène à la rue Obscure de Villefranche, croiser son double – ce double qui le « hait, n'est-ce pas ? » Cinquante années de vies artistiques se dévisagent. « Il fait semblant de ne pas me voir », dit le poète à Cégeste. « D'où venait-il, où allait-il ? – Il est probable qu'il va d'où vous venez et que vous allez d'où il vient. » Le dernier Cocteau continue de ressembler au premier. Normal : Jean Cocteau est un anachronisme.
Philippe Azoury
Dans les salles
Films, rencontres, conférences, spectacles
Du 2 octobre au 22 novembre 2013
Les films
- Aigle à deux têtes (L') Jean Cocteau / France / 1947 Me 2 oct 19h00 Lu 28 oct 21h15
- Belle et la Bête (La) Jean Cocteau / France / 1945 6 Di 13 oct 15h00
- Farce du drapier (La) Jean Cocteau / France / 1945 CM Di 13 oct 15h00
- Jean Cocteau s'adresse à... l'an 2000 Jean Cocteau / France / 1962 CM Ve 11 oct 20h30 Me 20 nov 20h30
- Mystères du château de dé (Les) Man Ray / France / 1929 CM Ve 11 oct 20h30 Me 20 nov 20h30
- Parents terribles (Les) Jean Cocteau / France / 1948 Je 3 oct 21h15 Sa 19 oct 17h00
- Sang d'un poète (Le) Jean Cocteau / France / 1930 Me 9 oct 20h30 Sa 19 oct 20h30
- Testament d'Orphée (Le) Jean Cocteau / France / 1959 Sa 12 oct 21h15 Me 23 oct 21h30
- Villa Santo Sospir (La) Jean Cocteau / France / 1951 CM Ve 11 oct 20h30 Me 20 nov 20h30
Jean Cocteau acteur
- Bonnes vacances Jacques Nahum et Pierre Neurisse / France / 1954 CM Lu 7 oct 14h30
- Colette Yannick Bellon / France / 1950 CM Lu 7 oct 14h30
- Désordre Jacques Baratier / France / 1947 CM Ve 18 oct 21h00
- Désordre a vingt ans (Le) Jacques Baratier / France / 1966 Ve 18 oct 21h00
- La Malibran Sacha Guitry / France / 1943 Me 2 oct 15h00
- MCDXXIX-MCMXLII (De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain) Sacha Guitry / France / 1943 Ve 25 oct 20h30
- Traité de bave et d'éternité Isidore Isou / France / 1950 Me 6 nov 20h30
- Une mélodie, quatre peintres Herbert Seggelke / République fédérale d'Allemagne / 1954 CM Lu 7 oct 14h30
Jean Cocteau scénariste, dialoguiste, adaptateur
- Anna, la bonne Claude Jutra / France / 1959 CM Lu 7 oct 17h00 Sa 16 nov 20h30
- Baron fantôme (Le) Serge de Poligny / France / 1942 Di 17 nov 20h30
- Comédie du bonheur (La) Marcel L'Herbier / France-Italie / 1940 Me 30 oct 19h30 Lu 18 nov 20h30
- Couronne noire (La) Luis Saslavsky / Espagne / 1950 Sa 2 nov 19h30 Me 13 nov 15h00
- Dames du bois de Boulogne (Les) Robert Bresson / France / 1944 Sa 26 oct 19h45 Me 30 oct 21h15
- Éternel retour (L') Jean Delannoy / France / 1943 Di 13 oct 21h45 Sa 2 nov 21h30
- Lit à colonnes (Le) Roland Tual / France / 1942 Lu 7 oct 17h00 Sa 16 nov 20h30
- Princesse de Clèves (La) Jean Delannoy / France-Italie / 1960 Sa 5 oct 20h30 Di 3 nov 21h30
- Ruy Blas Pierre Billon / France-Italie / 1947 Ve 11 oct 14h30 Di 3 nov 19h30
- Thomas l'imposteur Georges Franju / France / 1964 Je 10 oct 14h30 Ve 15 nov 20h30
Autour de Jean Cocteau
- A l'aube d'un monde René Lucot / France / 1955 CM Lu 11 nov 20h30
- Amitié noire (L') François Villiers et Germaine Krull / France / 1948 CM Lu 11 nov 20h30
- Bel indifférent (Le) Jacques Demy / France / 1957 CM Je 7 nov 20h30
- Belle et la Bête (La) Jean Cocteau / France / 1945 6 Lu 7 oct 19h00
- Belles de nuit (Les) René Clair / France-Italie / 1952 Di 27 oct 20h30
- Ce siècle a cinquante ans Denise Tual / France / 1949 Di 6 oct 20h30
- Charlotte et son Jules Jean-Luc Godard / France / 1958 CM Je 7 nov 20h30
- Cocteau et Compagnie Jean-Paul Fargier / France / 2003 Ve 8 nov 20h30
- Django Reinhardt Paul Paviot / France / 1958 CM Ve 8 nov 20h30
- Enfants terribles (Les) Jean-Pierre Melville / France / 1949 Je 3 oct 19h00 Sa 2 nov 15h00
- Farce du drapier (La) Jean Cocteau / France / 1945 CM Lu 7 oct 19h00
- Goya Luciano Emmer / Italie / 1949 CM Je 7 nov 20h30
- Jean Cocteau : autoportrait d'un inconnu Edgardo Cozarinsky / France / 1983 Ve 22 nov 20h30
- Jean Cocteau cinéaste François Chayé / France / 2001 Je 21 nov 20h30
- Jean Cocteau, je reste avec vous Arnaud Xainte / France / 2013 Sa 5 oct 17h00
- Légende de Sainte-Ursule (La) Luciano Emmer et Enrico Gras / Italie / 1948 CM Je 7 nov 20h30
- Mystère d'Oberwald (Le) Michelangelo Antonioni / Italie / 1980 Di 13 oct 16h30
- Noces de sable (Les) André Zwobada / Maroc / 1948 Lu 4 nov 20h30
- Norvège sans les vikings (La) René Zuber et Edwige Feuillère / France / 1948 CM Lu 11 nov 20h30
- Opium Arielle Dombasle / France / 2012 Ve 4 oct 20h30
- Pantomimes Paul Paviot / France / 1954 CM Ve 8 nov 20h30
- Porte de l'enfer (La) Teinosuke Kinugasa / Japon / 1953 Di 20 oct 20h30
- Projection au Majestic Yves Kovacs / France / 1997 CM Je 21 nov 20h30
- Rouge est mis (Le) Hubert Knapp et Igor Barrère / France / 1953 CM Di 27 oct 20h30
- Sang d'un poète (Le) Jean Cocteau / France / 1930 Ve 4 oct 20h30
- Tennis Marcel Martin / France / 1949 CM Lu 11 nov 20h30
- Venise et ses amants = Aspects de Venise Luciano Emmer et Enrico Gras / Italie / 1948 CM Je 7 nov 20h30
Festival du film maudit - Biarritz 1949
Organisé par Objectif 49, « le Ciné-Club de demain » qui milite « pour une nouvelle avant-garde », placé sous la présidence de Jean Cocteau, ce festival se déroula du 29 juillet au 5 août 1949. Cocteau présenta la programmation en ces termes : « Le plus beau film est un accident, un croc-en-jambe au dogme, et ce sont quelques-uns des film qui méprisent les règlent, de ces films hérétiques, de ces films maudits dont la Cinémathèque française est le trésor, que nous prétendons défendre. »
- Address unknown William Cameron Menzies / Etats-Unis / 1944 Je 3 oct 14h30
- Amants diaboliques (Les) Luchino Visconti / Italie / 1942 Di 10 nov 20h30
- Atalante (L') Jean Vigo / France / 1933 Me 2 oct 20h30
- Belle ensorceleuse (La) René Clair / États-Unis / 1941 Di 13 oct 20h30
- Enfants terribles du cinéma (Les) Ezequiel Fernandez / France / 2011 Sa 9 nov 20h30
- Et tournent les chevaux de bois Robert Montgomery / Etats-Unis / 1947 Je 24 oct 17h00
- Fireworks Kenneth Anger / États-Unis / 1947 CM Ve 25 oct 16h30
- Hommes de la mer (Les) John Ford / Etats-Unis / 1940 Ve 25 oct 16h30
- Initiation à la danse des possédés Jean Rouch / France / 1948 CM Ve 18 oct 14h30
- Lumière d'été Jean Grémillon / France / 1942 Sa 26 oct 21h45
- Mille huit cent soixante Alessandro Blasetti / Italie / 1934 Me 16 oct 17h00
- Notre village Sam Wood / Etats-Unis / 1940 Lu 21 oct 17h00
- Nuit porte conseil (La) Marcello Pagliero / Italie / 1946 Je 10 oct 17h00
- Rien qu'un cœur solitaire Clifford Odets / Etats-Unis / 1944 Lu 28 oct 17h00
- Shanghai Gesture Josef von Sternberg / Etats-Unis / 1941 Ve 18 oct 17h00
- Square du temple Michel Zimbacca / France / 1946 CM Me 2 oct 20h30
- Time in the sun Serguei M. Eisenstein / Etats-Unis / 1931 Ve 18 oct 14h30
- Unter den Brücken Helmut Käutner / Allemagne / 1945 Je 17 oct 16h30
- Ventres glacés Slátan Dudow / Allemagne / 1932 Lu 28 oct 19h30
- Zéro de conduite Jean Vigo / France / 1933 CM Lu 7 oct 20h30
Rencontres et conférences

- La Malibran Sacha Guitry
- L'Aigle à deux têtes Jean Cocteau
- Square du temple Michel Zimbacca CM
- L'Atalante Jean Vigo
- Address unknown William Cameron Menzies
- Les Enfants terribles Jean-Pierre Melville

- Les Parents terribles Jean Cocteau

- Opium Arielle Dombasle
- Le Sang d'un poète Jean Cocteau
- Jean Cocteau, je reste avec vous Arnaud Xainte
- La Princesse de Clèves Jean Delannoy
- Ce siècle a cinquante ans Denise Tual
- Une mélodie, quatre peintres Herbert Seggelke CM
- Bonnes vacances Jacques Nahum et Pierre Neurisse CM
- Colette Yannick Bellon CM
- Anna, la bonne Claude Jutra CM
- Le Lit à colonnes Roland Tual
- La Belle et la Bête Conférence de Jean-Marc Lalanne
- La Belle et la Bête Jean Cocteau 6
- La Farce du drapier Jean Cocteau CM

- Zéro de conduite Jean Vigo CM

- Le Sang d'un poète Jean Cocteau
- Thomas l'imposteur Georges Franju
- La Nuit porte conseil Marcello Pagliero
- Ruy Blas Pierre Billon

- La Villa Santo Sospir Jean Cocteau CM
- Jean Cocteau s'adresse à... l'an 2000 Jean Cocteau CM
- Les Mystères du château de dé Man Ray CM
- Le Testament d'Orphée Jean Cocteau
- Mille huit cent soixante Alessandro Blasetti
- Unter den Brücken Helmut Käutner

- Initiation à la danse des possédés Jean Rouch CM
- Time in the sun Serguei M. Eisenstein
- Shanghai Gesture Josef von Sternberg
- Désordre Jacques Baratier CM
- Le Désordre a vingt ans Jacques Baratier
- Les Parents terribles Jean Cocteau

- Le Sang d'un poète Jean Cocteau

- La Porte de l'enfer Teinosuke Kinugasa
- Notre village Sam Wood
- Le Testament d'Orphée Jean Cocteau
- Et tournent les chevaux de bois Robert Montgomery

- Fireworks Kenneth Anger CM
- Les Hommes de la mer John Ford
- MCDXXIX-MCMXLII (De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain) Sacha Guitry
- Rien qu'un cœur solitaire Clifford Odets
- Ventres glacés Slátan Dudow
- L'Aigle à deux têtes Jean Cocteau

- La Comédie du bonheur Marcel L'Herbier
- Les Dames du bois de Boulogne Robert Bresson
- Les Noces de sable André Zwobada

- Traité de bave et d'éternité Isidore Isou

- Pantomimes Paul Paviot CM
- Django Reinhardt Paul Paviot CM
- Cocteau et Compagnie Jean-Paul Fargier
- Les Enfants terribles du cinéma Ezequiel Fernandez

- Les Amants diaboliques Luchino Visconti
- La Couronne noire Luis Saslavsky
- Thomas l'imposteur Georges Franju

- Le Baron fantôme Serge de Poligny

- La Comédie du bonheur Marcel L'Herbier

- La Villa Santo Sospir Jean Cocteau CM
- Jean Cocteau s'adresse à... l'an 2000 Jean Cocteau CM
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- Jean Cocteau cinéaste François Chayé
- Jean Cocteau : autoportrait d'un inconnu Edgardo Cozarinsky
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19h00
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Partenaires et remerciements
Jacqueline Aubart, Les Archives françaises du Film, Carlotta Films, Cinédoc Paris Films Coop, Cinecitta Luce, Ciné-Tamaris, Anne-Gaële Duriez (Comité Cocteau), Filmoteca Española, Films Sans Frontières, Les Films de l'Equinoxe, Filmmuseum München, Les Films du Jeudi, Gaumont Distribution, Gaumont-Pathé Archives, Images de la Culture, Institut National de l'Audiovisuel, Claude Joudioux, LCJ Editions, François Margolin, Ministère des Affaires Etrangères, René Chateau Vidéo, Laëtitia Roux (Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent), SNC, Tamasa Distribution, Théâtre du Temple, UnZéro Films, Catherine Zwobada-Ballé.

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