Déambulation autour des films de Gus Van Sant, ses œuvres plastiques (photographiques, picturales, musicales inédites en France) et ses collaborations artistiques (William Burroughs, William Eggleston, Bruce Weber, David Bowie), l'exposition explore l'univers de ce réalisateur culte, emblème d'un cinéma anticonformiste, radical et osé.
Une exposition conçue par La Cinémathèque française, en coproduction avec le Museo Nazionale del Cinema à Turin, le Musée de l’Elysée et la Cinémathèque suisse à Lausanne
Gus Van Sant / Icônes
Le cinéma de Gus Van Sant est la plaque sensible de ce temps de l'Histoire américaine postmoderne (post-Pop, post-Nouvel Hollywood, post-militantisme). Tête de proue du renouveau du cinéma outre-atlantique dit indépendant, que le public français découvre en 1989 avec la sortie en salles de Drugstore Cowboy, il est l'instigateur et le défenseur, en secret, en douceur, d'une liberté artistique qui irradie depuis les marges. Sans étendard et sans manifeste. Pris un à un, indépendamment, les films de Gus Van Sant suscitent l'étonnement. Leurs structures narratives complexes (en forme de mosaïques ou de collages), de même que leurs changements de tonalité, déroutent le spectateur : un cinéma dissonant où la mélancolie et l'humour ne sont jamais pensés en opposition. Pris ensemble comme un tout, ses seize longs métrages, de par leur extrême diversité, créent une profonde sidération. Comme si, film après film, Van Sant réinventait sans cesse tout son cinéma. On se demande alors si c'est le même metteur en scène qui a arrêté le temps du massacre d'Elephant (inspiré de Columbine) et accéléré la vie du militant gay Harvey Milk. Si c'est le même metteur en scène qui a filmé la jeunesse avec gravité (Elephant, Paranoid Park) et les Pères de la Beat Generation comme des enfants terribles. Fils assumé de ce mouvement poétique contestataire, Van Sant en a gardé le goût d'un anticonformisme esthétique, où se mêlent des revendications politiques, sexuelles et spirituelles. Ainsi, William Burroughs interprète-t-il dans Drugstore Cowboy un prêtre toxicomane, dont les répliques ont été écrites par ses soins. Ses écrits poétiques ont été aussi la source d'inspiration de deux courts métrages réalisés par Van Sant, dont The Discipline of DE en 1977. Quelques années plus tard, le cinéaste réitérera l'exercice avec Ballad of the Skeletons, film-collage dans la tradition de l'art vidéo, dans lequel Allen Ginsberg, l'autre héraut de ce mouvement, lit son poème éponyme, pamphlet sans fin contre les vanités de la société contemporaine.
Un cinéaste aux multiples visages
Avec sa filmographie riche et hétérogène, Gus Van Sant nous oblige à repenser ce qu'est un auteur de cinéma. Le metteur en scène américain aux multiples visages brouille les pistes et emmêle les fils rouges, dessinant au final un canevas aux motifs inédits. Jusqu'à tenter de s'évaporer et de s'absenter à lui-même, quand il prend le pari de tourner une copie plan par plan du mythique Psychose d'Alfred Hitchcock. Comme chez tout auteur, il y a certes des thèmes et des visages récurrents (Matt Damon en surdoué turbulent dans Will Hunting en 1997, en explorateur à la dérive dans Gerry en 2002, puis en employé d'une compagnie pétrolière à la recherche d'une éthique dans Promised Land en 2012). Mais surtout une capacité à repartir de zéro, à chaque étape, pour ré-élaborer un nouveau rêve de cinéma. À un moment donné de sa carrière, le rêve consiste à trouver un abri dans les Studios (Universal, Miramax, Columbia) pour imaginer des histoires, au sein d'une superstructure, où la hiérarchie et les règles protègent l'artisan obéissant qu'il est. À d'autres moments, au contraire, ce rêve sera la quête d'une liberté sans condition : des films expérimentaux (culminant avec Mala Noche) autoproduits avec la ferveur du débutant, et plus tard la Tétralogie de la mort (dans l'ordre : Gerry, Elephant, Last Days, Paranoid Park), séries d'expériences formelles radicales, qui redéfinissent avec grâce et acuité l'espace américain (le désert, le lycée, la forêt et le skate park n'ont jamais été aussi inquiétants, respectivement, depuis Raoul Walsh, David Lynch, Terrence Malick et Larry Clark).
Nourri de références venues d'ailleurs aussi, et particulièrement d'Europe (de Béla Tarr à Chantal Akerman, en passant par Bernardo Bertolucci), Gus Van Sant n'en reste pas moins un cinéaste en synchronicité perpétuelle avec l'état (réel ou inconscient) de son pays. L'Amérique violente des déclassés et des exclus, l'Amérique des scrapbooks et de l'envahissement des médias, l'Amérique de la terre brûlée et de l'écologie en danger. L'Amérique qui a inventé le folk et le psychédélique, une manière d'être au monde irrévérencieuse et on the road : la route métaphysique et matricielle de laquelle on vient (Idaho) ; et celle au contraire, labyrinthique, qui ne mène nulle part (Gerry). La route qui libère Will Hunting dans le dernier plan du film (assumer pour la première fois son choix de partir), et celle qu'emprunte Marion Crane (Anne Heche), dans la nuit, à la même vitesse que celle de son alter-ego Janet Leigh dans le film d'Hitchcock, dont Psycho de Van Sant est le double malade, vrillé, incontrôlable : ce sont les mêmes plans ou presque, la peur au ventre, la pluie battante et le policier inquisiteur avec ses grandes lunettes noires. Van Sant aime à s'aventurer sur des terrains neufs ou au contraire au centre d'empires d'ordinaire intouchables. L'intérêt est de jouer de la latitude qui lui plaît, en pur cinéaste, comme si le faire l'emportait toujours sur le voir. L'écriture cinématographique sur la réception.
Gus Van Sant aime interroger le cinéma, sans C majuscule et sans sacralisation, positionnant son discours à l'aune de sa pratique personnelle. Avec une passion à décrire les outils qui lui permettent de créer : les objectifs de caméra et les typologies de pellicules, la picturalité du grain (qui le ramène à sa passion première pour la peinture, dont l'exposition montrera une vingtaine de grandes toiles inédites en France, créées pour la plupart spécialement au sein de la Galerie Gagosian de Los Angeles en 2011), le travail de spatialisation du son, et l'exercice du mixage. Son processus de travail s'épanouit dans le cadre d'une équipe liée par la confiance, générant des dispositifs de mise en scène paradoxalement complexes et efficaces : en particulier sa complicité avec les chefs-opérateurs Christopher Doyle, et plus encore Harris Savides, qui fit la lumière magique de six de ses films. Van Sant ne cache pas son obsession pour l'abstraction, même quand ses films sont basés sur des faits réels (Milk), des faits divers (Prête à tout) ou des récits autobiographiques (Mala Noche, Drugstore Cowboy). Même ses films les plus politiquement engagés n'ont jamais pour mission de dénoncer. Ils sont pensés pour toucher, comme s'ils étaient, avant tout, d'essence tangible, tactile, sensorielle (Milk, monté avec l'énergie impérieuse d'un ciné-tract, où les archives deviennent les chambres d'écho des jouissances et des cris de ses héros). La dimension de manifeste, qui évolue dans son œuvre selon des modalités à chaque fois renouvelées, n'est jamais antinomique avec une émotion, qui habite ses personnages dans leurs gestes les plus familiers ou les plus incongrus : se caresser sous la douche avant de commettre une hécatombe (Elephant), danser avec des patins à glace sur une morte (Prête à tout), tomber d'un roc géant sans égratignure (Gerry), se déguiser en femme, une carabine à la main (Last Days), dessiner les limites de son corps à la craie sur l'asphalte (Restless).
Une gestuelle qu'étaye son travail photographique, central dans l'exposition, entrepris spontanément dans les années 80 avec, en particulier, ses séries de centaines de Polaroids. Tout se joue sur l'équilibre, au sein du cadre, entre ombres et lumières, avec une évidence désarmante. Gus Van Sant ne capture rien. Au contraire, il libère, met à égalité tous ces individus croisés au moment de préparer ses films (qu'ils soient acteurs, danseurs, auteurs, chanteurs), échantillon métonymique du peuple américain. Il n'a pas peur de la figuration, la plus directe et la plus crue. Il croit au contraire à l'apparition du corps, et assume là (comme avant lui Mapplethorpe ou Warhol, sur lequel d'ailleurs il eut le projet de faire un film) son désir homosexuel. Un désir qui, au-delà d'un formalisme théorique, part de ces signes de reconnaissance qui font la jeunesse, pour mieux les subvertir et les transformer : la grâce du regard et l'intensité unique de l'instant présent.
Dans le fond, c'est comme si chacun de ses films donnait à voir l'adolescent éternel qu'il était, lui permettait de revivre, en cinéma, des fragments de sa vie d'avant, ses rencontres originelles, sa fascination pour la peinture de Matisse (Will Hunting) ou la musique du Velvet Underground (Last Days). Il y a chez Van Sant un besoin d'images pour se raconter ou tout simplement pour être. Comme si chaque film était une réconciliation profonde avec lui-même et le rêveur qu'il est. Chez lui, le réel, fait de clairs-obscurs, d'ellipses et de décrochages poétiques, flirte irrémédiablement avec le fantastique et le funeste. Un au-delà païen. Chez Gus Van Sant, la mort déferle toujours. D'un côté, ceux qui partent ; de l'autre, ceux qui restent et résistent. Gus Van Sant est de ceux-là : un artiste qui renaît chaque fois et incarne la part la plus humaine du cinéma américain.
Matthieu Orléan
Dans les salles
Films, rencontres, conférences, spectacles
Du 13 avril au 28 mai 2016
Les films
- À la rencontre de Forrester Gus Van Sant / Etats-Unis / 2000 Di 17 avr 18h30 Sa 14 mai 21h00 Je 26 mai 21h15
- Drugstore Cowboy Gus Van Sant / Etats-Unis / 1989 Me 13 avr 20h00 Me 13 avr 20h00 Sa 7 mai 19h00 Sa 21 mai 19h00
- Elephant Gus Van Sant / Etats-Unis / 2002 Ve 15 avr 19h00 Me 27 avr 19h30 Je 12 mai 14h30
- Even Cowgirls Get the Blues Gus Van Sant / Etats-Unis / 1994 Ve 22 avr 21h15 Me 4 mai 19h15 Ve 13 mai 21h15
- Gerry Gus Van Sant / Etats-Unis / 2002 Je 21 avr 21h15 Je 5 mai 14h30 Je 26 mai 19h00
- Harvey Milk Gus Van Sant / Etats-Unis / 2008 Me 20 avr 21h15 Di 8 mai 21h00 Sa 21 mai 21h15
- Last Days Gus Van Sant / Etats-Unis / 2004 Sa 16 avr 17h15 Je 12 mai 21h15 Sa 28 mai 21h45
- Mala Noche Gus Van Sant / Etats-Unis / 1985 Je 14 avr 21h45 Me 27 avr 21h30 Sa 28 mai 17h00
- My Own Private Idaho Gus Van Sant / Etats-Unis / 1991 Sa 16 avr 19h30 Me 4 mai 17h00 Me 18 mai 21h45
- Paranoid Park Gus Van Sant / Etats-Unis / 2006 Di 17 avr 21h15 Je 28 avr 19h00 Je 26 mai 14h30
- Paris, je t'aime Olivier Assayas, Joel Coen, Ethan Coen, Wes Craven, Gus Van Sant, etc. / France / 2005 Ve 13 mai 16h30
- Prête à tout Gus Van Sant / Etats-Unis / 1995 Me 20 avr 19h00 Ve 6 mai 21h30 Je 19 mai 14h30
- Promised Land Gus Van Sant / Etats-Unis / 2012 Sa 16 avr 21h45 Me 4 mai 21h30 Ve 13 mai 19h00
- Psycho Gus Van Sant / Etats-Unis / 1998 Ve 22 avr 19h00 Sa 7 mai 21h30 Me 18 mai 19h30
- Restless Gus Van Sant / Etats-Unis / 2009 Lu 2 mai 14h30 Ve 6 mai 19h30 Me 25 mai 17h00
- Will Hunting Gus Van Sant / Etats-Unis / 1997 Ve 15 avr 21h00 Sa 14 mai 18h30 Sa 28 mai 19h15
Courts métrages
Les courts métrages de Gus Van Sant ont été préservés et restaurés par l'Academy Film Archive avec l'autorisation de Gus Van Sant sous la supervision de Mark Toscano, et sont présentés en partenariat avec l'Academy of Motion Pictures Arts & Sciences
- 1/2 of a Telephone Conversation Gus Van Sant / Etats-Unis / 1973 CM Me 22 juin 22h00
- Ballad of the Skeletons Gus Van Sant / Etats-Unis / 1996 CM Me 22 juin 20h00
- Bob Gus Van Sant / Etats-Unis / 1987 CM Me 22 juin 20h00
- Dewitt Clinton Choir Gus Van Sant / Etats-Unis / 2000 CM Me 22 juin 22h00
- Discipline of DE (The) Gus Van Sant / Etats-Unis / 1978 CM Me 22 juin 22h00
- Easter Gus Van Sant / Etats-Unis / 2000 CM Me 22 juin 20h00
- Five Ways to Kill Yourself Gus Van Sant / Etats-Unis / 1986 CM Me 22 juin 22h00
- Flea Sings Gus Van Sant / Etats-Unis / 1991 CM Me 22 juin 20h00
- Four Boys in a Volvo Gus Van Sant / Etats-Unis / 1996 CM Me 22 juin 20h00
- Happy Organ (The) Gus Van Sant / Etats-Unis / 1971 CM Me 22 juin 20h00
- Junior Gus Van Sant / Etats-Unis / 1982 CM Me 22 juin 22h00
- Ken Death Gets out of Jail Gus Van Sant / Etats-Unis / 1985 CM Me 22 juin 22h00
- Late Morning Start Gus Van Sant / Etats-Unis / 1975 CM Me 22 juin 22h00
- Little Johnny Gus Van Sant / Etats-Unis / 1972 CM Me 22 juin 22h00
- My Friend Gus Van Sant / Etats-Unis / 1982 CM Me 22 juin 22h00
- Nightmare Typhoon Gus Van Sant / Etats-Unis / 1984 CM Me 22 juin 22h00
- Switzerland Gus Van Sant / Etats-Unis / 1984 CM Me 22 juin 22h00
- Thanksgiving Prayer (A) Gus Van Sant / Etats-Unis / 1991 CM Me 22 juin 20h00
- Where'd She Go? Gus Van Sant / Etats-Unis / 1983 CM Me 22 juin 22h00
Autour de Gus Van Sant
- My Own Private River James Franco, Gus Van Sant / Etats-Unis / 2012 Je 5 mai 21h15 Me 25 mai 19h30
Carte blanche
- Anges déchus (Les) Kar-Wai Wong / Hong-Kong / 1996 Je 28 avr 21h00
- Ballade de Bruno (La) Werner Herzog / République fédérale d'Allemagne / 1976 Sa 23 avr 16h30
- Des gens comme les autres Robert Redford / Etats-Unis / 1979 Di 15 mai 21h00
- Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce 1080 Bruxelles Chantal Akerman / Belgique, France / 1975 Me 11 mai 19h00
- Julien Donkey-Boy Harmony Korine / Etats-Unis / 1999 Sa 21 mai 14h00
- Luna (La) Bernardo Bertolucci / Italie-Etats-Unis / 1978 Ve 29 avr 20h30
- Property Penny Allen / Canada-Etats-Unis / 1979 Je 19 mai 21h30
- Sátántangó Béla Tarr / Hongrie-Allemagne-Suisse / 1994 Sa 30 avr 14h00
- Superstar : The Karen Carpenter Story Todd Haynes / Etats-Unis / 1988 CM Ve 27 mai 20h30
- Tree of Life Terrence Malick / Etats-Unis / 2008 Je 19 mai 19h00
Rencontres et conférences
- Dreamachine cinéma : l'art de Gus Van Sant. Conférence de Matthieu Orléan Je 21 avr 19h00
- Gus Van Sant : le chant des pistes. Conférence de Cyril Béghin Je 12 mai 19h00
- Gus Van Sant par Gus Van Sant : une leçon de cinéma Je 14 avr 19h00 Je 14 avr 19h00
- River Phoenix : un ange engourdi. Conférence de Jean-Marc Lalanne Je 5 mai 19h00
- Séance de signature du catalogue de l'exposition par Gus Van Sant Je 14 avr 20h30

- Drugstore Cowboy Gus Van Sant
- Drugstore Cowboy Gus Van Sant
- Gus Van Sant par Gus Van Sant : une leçon de cinéma

- Gus Van Sant par Gus Van Sant : une leçon de cinéma
- Séance de signature du catalogue de l'exposition par Gus Van Sant
- Mala Noche Gus Van Sant
- Dreamachine cinéma : l'art de Gus Van Sant Conférence de Matthieu Orléan

- Gerry Gus Van Sant
- Psycho Gus Van Sant

- Even Cowgirls Get the Blues Gus Van Sant

- La Ballade de Bruno Werner Herzog

- La Luna Bernardo Bertolucci

- Sátántangó Béla Tarr

- Restless Gus Van Sant
- My Own Private Idaho Gus Van Sant

- Even Cowgirls Get the Blues Gus Van Sant
- Promised Land Gus Van Sant
- Gerry Gus Van Sant

- River Phoenix : un ange engourdi Conférence de Jean-Marc Lalanne
- My Own Private River James Franco, Gus Van Sant

- Harvey Milk Gus Van Sant

- Elephant Gus Van Sant
- Gus Van Sant : le chant des pistes Conférence de Cyril Béghin
- Last Days Gus Van Sant
- Prête à tout Gus Van Sant
- Tree of Life Terrence Malick

- Property Penny Allen
- Julien Donkey-Boy Harmony Korine

- Drugstore Cowboy Gus Van Sant
- Harvey Milk Gus Van Sant
- Paranoid Park Gus Van Sant
- Gerry Gus Van Sant

- À la rencontre de Forrester Gus Van Sant
- Mala Noche Gus Van Sant

- Will Hunting Gus Van Sant
- Last Days Gus Van Sant
- Flea Sings Gus Van Sant CM
- The Happy Organ Gus Van Sant CM
- Bob Gus Van Sant CM
- A Thanksgiving Prayer Gus Van Sant CM
- Four Boys in a Volvo Gus Van Sant CM
- Ballad of the Skeletons Gus Van Sant CM
- Easter Gus Van Sant CM

- The Discipline of DE Gus Van Sant CM
- Little Johnny Gus Van Sant CM
- 1/2 of a Telephone Conversation Gus Van Sant CM
- Late Morning Start Gus Van Sant CM
- My Friend Gus Van Sant CM
- Where'd She Go? Gus Van Sant CM
- Switzerland Gus Van Sant CM
- Nightmare Typhoon Gus Van Sant CM
- Ken Death Gets out of Jail Gus Van Sant CM
- Five Ways to Kill Yourself Gus Van Sant CM
- Junior Gus Van Sant CM
- Dewitt Clinton Choir Gus Van Sant CM
-
20h00
Ouverture de la rétrospective en présence de Gus van SantPréventes complètes. Une heure avant le début de la séance, un quota sera disponible pour les abonnés Libre Pass et, en cas de désistements, une file d'attente sera mise en place pour le reste du public
- Drugstore Cowboy Gus Van Sant
-
20h00
- Drugstore Cowboy Gus Van Sant
-
14h30
Séance présentée par Nicolas DroinEn raison d'un mouvement de grève, cette séance est annulée.
- Paranoid Park Gus Van Sant
-
19h00
En raison d'un mouvement de grève, cette séance est annulée.
- Gerry Gus Van Sant
-
21h15
En raison d'un mouvement de grève, cette séance est annulée.
- À la rencontre de Forrester Gus Van Sant
-
20h00
Séance présentée par Matthieu Orléan
- Flea Sings Gus Van Sant CM
- The Happy Organ Gus Van Sant CM
- Bob Gus Van Sant CM
- A Thanksgiving Prayer Gus Van Sant CM
- Four Boys in a Volvo Gus Van Sant CM
- Ballad of the Skeletons Gus Van Sant CM
- Easter Gus Van Sant CM
-
22h00
- The Discipline of DE Gus Van Sant CM
- Little Johnny Gus Van Sant CM
- 1/2 of a Telephone Conversation Gus Van Sant CM
- Late Morning Start Gus Van Sant CM
- My Friend Gus Van Sant CM
- Where'd She Go? Gus Van Sant CM
- Switzerland Gus Van Sant CM
- Nightmare Typhoon Gus Van Sant CM
- Ken Death Gets out of Jail Gus Van Sant CM
- Five Ways to Kill Yourself Gus Van Sant CM
- Junior Gus Van Sant CM
- Dewitt Clinton Choir Gus Van Sant CM
Autour de l'événement

Gus Van Sant / Icônes
Catalogue de l'exposition, sous la direction de Matthieu Orléan, éd. La Cinémathèque française / Actes Sud
L'ouvrage présente l'univers du cinéaste et montre ses multiples pratiques artistiques (photographie, peinture, musique) en les mettant en regard de ses films. Construit autour d'un entretien inédit avec Gus Van Sant, le livre parcourt l'ensemble de son œuvre et de ses inspirations. Il explore également les travaux d'artistes dont il revendique l'héritage – Beat, pop, rock, ou encore expérimental – de cinéastes, d'écrivains et de plasticiens comme William Burroughs ou William Eggleston en passant par Harmony Korine et Ed Ruscha.
Avec des essais de Stéphane Bouquet, Benjamin Thorel, Bertrand Schefer et Stefano Boni.
38 € – 208 pages – plus de 250 illustrations

La constellation Gus Van Sant
Au fil de 40 ans de création, Gus Van Sant a noué de multiples amitiés et collaborations artistiques qui traversent les disciplines : cinéma, musique, littérature, photographie. L'artiste de Portland est au centre de cette constellation qui retrace la généalogie et les influences d'une œuvre encore en construction.
Le site webProduits dérivés
Livres, catalogue, DVD, souvenirs de l'exposition sont disponibles à la librairie.
Gus Van Sant, Version XXL
Pour accompagner l'esposition, les gares de Paris-Lyon et Paris-Bercy reprennent en grand format des photographies de films et certaines œuvres du cinéaste.
Hommage à Gus Van Sant par les étudiants de l'ESEC
Six courts métrages inspirés par la filmographie de Gus Van Sant, écrits et réalisés par les futurs scénaristes et réalisateurs de l'Ecole Supérieure d'Etudes Cinématographiques (ESEC)
Vendredi 10 juin à 18h
Découvrir
Partenaires et remerciements
Arp Selection, Cinémathèque de Toulouse, Cinémathèque Royale de Belgique, Cinémathèque suisse, Diaphana distribution, Europacorp distribution, Istituto Luce Cinecittà, Madadayo Films, Mission distribution, Park Circus, Potemkine, SND, Sony-Columbia, Warner Bros Picture France, James Franco, Penny Allen, Academy Film Archive, MK2, May Haduong, Mark Toscano.


Grands mécènes de la Cinémathèque



Amie de La Cinémathèque française

Exposition conçue par la Cinémathèque française et produite par




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