vendredi 3 mars 2017, 19h00

19h00 20h05 (64 min)

Allan Dwan
Etats-Unis / 1916 / 44 min
D'après une idée originale de D.W. Griffith.

Avec Douglas Fairbanks, George Fawcett, Macey Harlam.

Sunny Wiggins, convaincu que le rire peut résoudre tous les problèmes, réussit à soigner un millionnaire malade avant de se tourner vers des personnes démunies.

Quatrième film de Douglas Fairbanks au cinéma et à la Triangle (il a débuté en 1915 dans The Lamb, supervisé par Griffith pour la Fine Arts), The Habit of Happiness est la première étape d’une fructueuse collaboration entre l’acteur et Allan Dwan. Ils tourneront ensemble onze films, sans doute les meilleurs de leur carrière respective. Les deux hommes s’entendent à merveille. Narrateur de génie, Dwan excelle tout autant dans la maîtrise de l’espace que du rythme. Fairbanks, vedette au théâtre mais limité dans ses talents par la scène, trouve à l’écran toute la liberté nécessaire pour déployer sa vivacité et sa grâce. Il est une source d’inspiration incontestable pour le cinéaste. Avec American Aristocraty de Lloyd Ingraham, The Habit of Happiness et, surtout, le succès de Manhattan Madness, Fairbanks devient le symbole de l’Américain idéal : vif, moderne, sportif et foncièrement optimiste.

Dans The Habit of Happiness, le personnage de Sunny Wiggins aspire à guérir l’humanité par le rire ; lors du tournage à New York, Allan Dwan déniche dans les quartiers populaires des figurants, authentiques vagabonds et mendiants, qu’il ne parvient pas à dérider pendant les prises. Fairbanks leur raconte alors des histoires salaces qui les font s’esclaffer. Mais la censure, alertée par les associations de sourds et malentendants, les contraint à retourner certaines de ces scènes. Le chef opérateur n’est autre que Victor Fleming. La rencontre avec Douglas Fairbanks, qu’il fera tourner dans ses deux premiers films, l’encourage à débuter sa brillante carrière de cinéaste.

Samantha Leroy


64 min

Douglas Fairbanks, célébrité de Broadway, signe avec la société Triangle en 1915. Il négocie de travailler sous l'égide de Griffith à la Fine Arts. Il est d'emblée remarqué par le public pour son visage enjoué, son jeu physique et son humour.
La séance sera suivie d'une signature de son ouvrage par Tracey Goessel.