mercredi 20 avril 2016, 21h30

Salle Georges Franju

21h30 23h10 (96 min)

Raoul Ruiz
Suisse / 1997 / 9 min / 35mm

Avec Gérard Vincent, Margot Marguerite, Edouard Waintrop.

À la recherche de sa fille, un homme découvre les rituels des Philokinètes, secte qui s'adonne au visionnage hallucinatoire d'un fragment de film de 23 secondes projeté en boucle.


Raoul Ruiz
Grande-Bretagne / 1995 / 5 min / Vidéo / VOSTF

Avec Jean Badin, Chin Cheung, Abdelwahab Meddeb.

Wind Water met en scène un dialogue à trois entre la culture chinoise, arabe et occidentale. Les cultures interagissent et se testent mutuellement. Le résultat est une insoluble dispute.

« Ce film appartient à une série pour la télévision dans laquelle des cinéastes comme Paul Schrader ou Atom Egoyan expliquent un tableau en quelques minutes. J'ai choisi Les Ménines de Velázquez. C'est une sorte de film d'animation primitif narré en français avec des voix off en arabe ancien, en espagnol pour le chien du tableau et en mandarin pour le personnage du peintre chinois du XVIIe siècle Shi Tao, qui explique le tableau et qui est l'auteur d'un traité que j'utilise constamment : Les Propos sur la peinture du moine Citrouille-amère. » (Raoul Ruiz)


Raoul Ruiz
Grande-Bretagne / 1992 / 20 min / Vidéo / VOSTF
D'après un poème de Luis de Góngora.

Avec Jean Badin.

« La nuit du 25 août 1992, je fus réveillé par des bruits dans la salle à manger de mon appartement parisien. J'eus alors la surprise d'y voir mon oncle Juan Ruiz, mort 25 ans auparavant au Chili. » (Raoul Ruiz)


Raoul Ruiz
France-Suisse / 1988 / 62 min / 16mm / Copie comportant des rayures
D'après le roman Tutte le nuvole sono orologi d'Eiryo Waga.

Avec Jessica Forde, Alain Sachs.

Une maison de campagne, le soir. Un couple rentre chez lui et trouve à l'intérieur de sa maison un huissier occupé à dresser un état des lieux.

« La FEMIS m'avait demandé de donner un cours d'écriture du scénario. J'ai alors écrit un roman policier japonais (qui a été publié cinq ans plus tard en Italie) intitulé Tous les nuages sont des horloges, qui est une citation tirée d'un essai de Karl Popper. Le roman, qui se déroule en Normandie, est l'œuvre d'un auteur japonais de mon invention, et il lui manque le dernier chapitre. Je l'ai donné à mes étudiants pour qu'ils en fassent l'adaptation et inventent le chapitre manquant. Nous écrivions le matin et je tournais le film l'après-midi. Le point de départ théorique est un principe de Straub selon lequel il n'y a qu'un seul endroit possible où placer la caméra. Il s'agit pour moi de l'une des superstitions cinématographiques les plus curieuses. » (Raoul Ruiz)