Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Visionneuse de film cinématographique stéréoscopique

N° Inventaire : AP-95-1656

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Visionnement du mouvement

Nom du modèle : Animateur stéréoscopique

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1900

Brevet : René Bünzli et Victor Continsouza, brevet n° 294 549, déposé le 21 novembre 1899, délivré le 9 mars 1900, "animateur stéréosc... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

film papier 10 cm de largeur à images stéréoscopiques ; deux lentilles prismatiques ; écran dépoli en verre ; miroir oscillant ; défilement continu de la bande, avec compensation optique du déplacement des images par miroir oscillant ; deux bobines ; manivelle

Auteurs

Bünzli René
Paris, 9 rue des Envierges

Fabricants

René Bünzli
Paris, 9 rue des Envierges

Utilisateurs

Bünzli René
Paris, 9 rue des Envierges

Distributeurs

Informations non disponibles

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

2 lentilles prismatiques 3,5 x 2,5 cm

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 31 cm
Largeur : 27 cm
Hauteur : 31 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Quelques exemplaires de films stéréoscopiques en papier sont conservés en réserve. La bande en se déroulant d'une manière continue entraîne un pignon et une came qui font osciller le miroir. Celui-ci joue ainsi le rôle d'obturateur.

"Mon invention a pour objet un appareil destiné à faire passer une série de vues stéroscopiques prises sur papier ou bande sans fin, devant les yeux de l'opérateur en y ajoutant l'intérêt de l'animation. Fonctionnement : L'opérateur introduit une bobine chargée de la bande sur son axe, il tire ensuite l'extrémité de la bande de papier et lui fait parcourir le chemin autour du tambour puis sous le châssis sur un rouleau de guidage et enfin il l'introduit dans une fente de la bobine motrice. Prenant la manivelle, il imprime un mouvement de rotation de la bobine sur laquelle s'enroule la bande ; par adhérence, cette bande entraîne le tambour qui, engrenant dans un rapport de 1 à 4 avec un pignon solidaire de la came, met en fonction le miroir solidaire du levier. La forme de cette came est déterminée de façon à donner au levier un mouvement de retour rapide et à déterminer un rapport convenable des temps de pose et d'obturation, c'est à dire des durées des oscillations du miroir en avant et en arrière. D'autre part, le diamètre et la forme de cette came sont calculés de façon qu'à chaque instant le déplacement angulaire du miroir par l'intermédiaire du levier pendant le déplacement vers l'avant, soit égal à la moitié du déplacement angulaire de la pellicule sous le châssis. [...] Le miroir, après avoir suivi l'image pendant environ les trois quarts de sa course, est rapidement ramené en arrière pendant l'autre quart et envoie vers l'opérateur une autre image. Il en est ainsi tant que la bande continue à se déplacer. Je me réserve la faculté de construire l'appareil ci-dessus décrit, de dimensions variables et de matières quelconques, ainsi que de l'agencer suivant les mêmes principes pour la projection, et de remplacer le miroir par un prisme à réfraction totale, de donner à la came des formes variables suivant la durée de pose désirable, de me servir d'une bande stéréoscopique ou simple perforée de trous quelconques [...]. Je revendique comme mon invention et ma propriété exclusive : Un appareil à vues animées, dit "Animateur stéréoscopique", simple ou stéréoscopique, caractérisé en ce qu'une bande portant les vues est déroulée d'une manière continue suivant un arc de cercle au centre duquel oscille un miroir plan dont la vitesse angulaire, pendant l'oscillation en avant, est égale à la moitié de la vitesse angulaire de la bande, tandis que l'oscillation du miroir vers l'arrière est rapide, de sorte que les images des vues en mouvement se forment toujours dans une direction invariable" (René Bünzli, brevet n° 296 332, déposé le 20 janvier 1900, délivré le 7 mai 1900, "Stéréoscope animé dit animateur stéréoscopique").