Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Projecteur de film 35 mm

N° Inventaire : CNC-AP-96-214

Collection : Centre national du cinéma et de l'image animée

Catégorie d'appareil : Projection lumineuse cinématographique

Nom du modèle : Projecteur Oehmichen type B.A.G. (Boucle Automatique Guidage)

Numéro de fabrication : n° 1127

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1931

Brevet : Etienne Oehmichen, B.F. n° 592 856, 12 avril 1924 : "Dispositif pour l'entraînement périodique d'un film ou d'une bande compo... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 35 mm par six griffes ; deux débiteurs à lamelles de caoutchouc ; volet de sécurité ; obturateur deux pales ; tube optique à crémaillère et fenêtre réglables en hauteur ; axe d'entraînement

Auteurs

Oehmichen Etienne
Valentigney (Doubs)

Fabricants

Oehmichen, Société d'Etude et de Perfectionnement des Inventions
Paris, 39 avenue Victor Hugo

Utilisateurs

Oehmichen Etienne
Valentigney (Doubs)

Distributeurs

Office Général de la Cinématographie Française
Paris, 39 avenue Victor Hugo

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

absent

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 25 cm
Largeur : 23 cm
Hauteur : 33 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Marque métallique : "Projecteur BAG. Breveté France et Etranger. Schéma de montage du film sur l'appareil" & "Office général de la Cinématographie française. Projecteur Oehmichen 39 avenue Victor-Hugo Paris. Type B.A.G. N° 1127. Breveté France et Etranger".

"Projecteur cinématographique Oehmichen B.A.G. Portatif-Standard. Usure du film nulle. Projection et fixité parfaites. Solidité et simplicité. Le nouveau projecteur cinématographique à boucle automatique ne marque pas seulement sur tous les appareils actuellement connus un progrès considérable lui assurant d'emblée et de fort loin la première place, il introduit au surplus dans la technique générale du déroulement du film des modifications capitales. Ses nouveaux principes permettent, en effet, tout en simplifiant la construction des appareils, d'accroître dans des proportions presque incroyables la durée des films utilisés et d'améliorer nettement la précision de la projection. Une de leurs principales caractéristiques qui, d'ailleurs, a permis la réalisation de la boucle automatique avec la plus élégante simplicité, consiste en la suppression des débiteurs dentés universellement utilisés jusqu'à ce jour. M. Oehmichen y a substitué les tambours mobiles caoutchoutés marginalement qu'il avait imaginés pour son enrouleur-dérouleur. L'appareil est du type à griffes multiples monobloc. Le couloir est muni de fentes latérales permettant le passage des griffes et leur attaque du film à une distance aussi courte que possible de la fenêtre de projection. A l'entrée du couloir se trouve un rouleau caoutchouté marginalement, tournant de façon que la vitesse périphérique soit légèrement supérieure à la vitesse moyenne de passage du film. Ce rouleau est le tambour dérouleur. Un petit galet solidaire de la porte vient se placer, quand cette dernière est fermée, à une distance bien déterminée du tambour. A la sortie du couloir de l'appareil se trouve un second tambour caoutchouté marginalement, comme le précédent, et animé d'une vitesse périphérique inférieur à la vitesse moyenne de passage du film. Un petit galet est disposé en un point précis dans le voisinage de ce même rouleau caoutchouté qui porte le nom de tambour enrouleur. Il est destiné à former avec la surface de l'enrouleur un passage étroit où s'étrangle la boucle. [...] Il nous suffira de signaler que ce projecteur a permis de réaliser quarante mille passages consécutifs d'un même film ordinaire sans qu'à la suite de cette épreuve sans précédent le film ait présenté de détériorations sensibles, alors qu'il eût été pour ainsi dire impossible, avec les autres tupes de projecteur bien réglé et de bonne qualité, d'assurer au film plus de 4 à 500 passages avant sa mise hors de service. L'appareil comprend un projecteur ; un objectif ; une lanterne avec la lampe et sa résistance de réglage ; un moteur de 1/25 C.V. avec rhéostat de démarrage ; un support de bobine inférieure ; un support démontable de bobine supérieure ; une manivelle ; un interrupteur de lumière ; un interrupteur de moteur" (Projecteur cinématographique Oehmichen B.A.G. Portatif-Standard, Paris, Société d'étude et de perfectionnement des inventions Oehmichen, s.d.).

"Nos appareils cinématographiques Oehmichen type B.A.G. sont de fabrication française, ils offrent de sérieux avantages, ils sont portatifs, stables, solides et donnent des meilleurs résultats, étant acceptés par la Commission de réception des appareils de cinéma devant servir à l'Enseignement et à l'Education, ils sont de ce fait subventionnés pour les deux tiers de leur valeur par les Ministères : Instruction publique et Agriculture pour tout achat fait par les Communes rurales. Deux modèles sont déposés à la Cinémathèque nationale, 7 rue Robert-Estienne Paris 8e, d'autres en nombre important sont en service dans de nombreux groupements et écoles et dans certains Offices régionaux du Cinéma éducateur : Paris, Nîmes, Bordeaux, Nancy, Lyon, Lille, Rochefort sur Mer, Saint-Etienne, Alger, Montpellier, Nantes. Le Service cinématographique de l'armée (France et Maroc) vient d'en faire l'achat pour ses Centres (commande de 60 appareils). La Direction générale de l'Enseignement technique en a doté plusieurs de ses Offices réginaux d'orientation professionnelle ainsi que l'Ecole normale technique, l'Ecole nationale des Arts et métiers, le Cours normal de travail manuel de Paris et l'Ecole normale d'institutrices du département de la Seine. Sur tous les autres appareils un film peut assurer un maximum de 200 à 250 projections, avec le B.A.G. (et cela à case de ses rouleaux non dentés à bague de caoutchouc et sa boucle automatique) on peut projeter le même film plus de 20 000 fois, cela se passe de commentaire. [...] Tenant compte de l'essor que prend le film sonore, nos appareils muets sont construits de telle sorte que leur sonorisation ultérieure puise être facilement envisagée" (lettre de l'Agent général A. Bonnet au Directeur de l'Institut des Sourds et muets, 24 décembre 1932).


Bibliographie

Projecteur cinématographique Oehmichen B.A.G. Portatif-Standard, Paris, Société d'étude et de perfectionnement des inventions Oehmichen, s.d.

Le groupe électrogène du projecteur cinématographique Oehmichen B.A.G. portatif-standard, Paris, Société d'étude et de perfectionnement des inventions Oehmichen, s.d.

La Cinématographie française, 28 mars 1931, p. VII.

Ciné-amateur, n° 3, avril 1931, p. 19-20.

Ciné-Document, juin 1932, p. XII.