double poste de projection 35 mm avec une lanterne à deux ouvertures ; entraînement du film 35 mm par croix de Malte à bain d'huile ; trois débiteurs dentés ; obturateur avant deux pales sous carter ; bras débiteur et bras récepteur avec carters ; lanterne unique à deux ouvertures et système à main pour fondu-enchaîné ; deux lampes à arc électrique et à miroir ; pied et table en fonte
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Johannes Nitzsche
Leipzig, C1, Karlstr. 1
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Johannes Nitzsche
Leipzig, C1, Karlstr. 1
Louis Nalpas Société anonyme française d'appareils et films sonores
Paris, 14 avenue Trudaine
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Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 110 cm
Largeur : 83 cm
Hauteur : 189 cm
Diamètre :
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Dépôt du Département de la Charente ville d'Angoulême, 2019, ex-collection René Charles n° 41.
Marques : "Nitzsche" (sur la lanterne) ; "Nalpas" sur les projecteurs.
Cet appareil allemand fabriqué à partir de 1927 pour le cinéma muet par Johannes Nitzsche a été distribué en Allemagne par Nitzsche et en France par Louis Nalpas en version sonore (1930), avec deux lecteurs de disques placés à l'arrière du double poste et deux moteurs à l'avant.
"Les appareils de projection Nalpas sont construits par la maison Nitzsche de Leipzig, universellement connue pour sa mécanique de précision et dont le projecteur de films a obtenu le Grand Prix à l'Exposition internationale de Barcelone. A l'encontre de la presque totalité des autres constructeurs d'appareils sonores qui utilisent certaines parties des appareils de projection de différentes marques et y adaptent des systèmes d'entraînement et de synchronisation, les appareils Nalpas forment un ensemble homogène spécialement étudié pour la projection du film sonore et parlant. [...] Le projecteur spécialement renforcé possède plusieurs dispositifs nouveaux qui en font une merveille de mécanique : l'interrupteur automatique à mercure qui présente en cas de rupture du film la double garantie : 1° de faire tomber un volet supplémentaire de sûreté en matière réfractaire qui obture instantanément l'arc et 2° d'arrêter le moteur. La croix de Malte interchangeable, dont le remplacement ne nécessite que quelques secondes et épargne ainsi le coût d'un appareil de réserve plus long à installer en cas de panne. Les nouveaux galets de pression des tambours. Les glissières démontables de la fenêtre de projection. Le tachymètre. Le cache automatique de l'inscription sur film. La lanterne en tôle vernie entièrement doublée d'amiante. Quoique complètement fermée, elle est aérée de telle manière que quelle que soit l'intensité du courant à l'arc, les parois ne sont jamais échauffées. La lanterne contient une lampe à arc à commande sextuple et dont tous les engrenages sont à l'abri des poussières sous un blindage. Le miroir parabolique, d'un poli optique de premier ordre, mesure 170 ou 200 mm de diamètre, suivant les cas. Le socle en fonte, d'une ligne élégante et dont le poids est équilibré de telle manière qu'il supprime toutes les vibrations du moteur et du dérouleur. L'embase est calculée pour offrir le maximum de possibilités de fixation dans le moindre encombrement possible. Le socle supporte la table de projection sur laquelle sont fixés le projecteur et la lanterne. Cette table peut être inclinée à volonté afin d'obtenir l'angle de projection désiré. Les carters de 600 ou 900 mètres entièrement doublés d'amiante sont placés à l'aplomb au-dessus et au-dessous du projecteur réduisant ainsi l'encombrement de l'ensemble" (Le poste sonore Nalpas, Paris, Louis Nalpas, 1931).
Cinéma, septembre 1930 ; juillet-août 1931.
Le poste sonore Nalpas, Paris, Louis Nalpas, 1931.
La Technique cinématographique, mars-avril 1931.
Ralph Nünthel, Johannes Nitzsche Kinematographen & Films, Sax-Verlag Beucha, 1999.
Herbert Tümmel, Deutsche Laufbildprojektoren für 35 und 70 mm Film, Ein Katalog, Berlin, Stiuftung Deutsche Kinemathek, 1986.