Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

entraînement du film 35 mm par croix de Malte à bain d'huile ; trois débiteurs dentés ; obturateur ventilateur à une pale couvrant 180° ; dispositif de projection image par image ; carters débiteur et récepteur ; pied orientable en fonte avec table support pour la lanterne ; lanterne à arcs électriques Aubert et cuve à eau ; rhéostat

Auteurs

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Fabricants

Etablissements Pierre Victor Continsouza
Paris, 403 rue des Pyrénées

Maurice Audibert
Villeurbanne, 7 rue Victor-Hugo

Aubert, Etablissements Louis
Paris, 124 avenue de la République

Utilisateurs

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Distributeurs

Pathé Consortium Cinéma
Paris, 67 rue du Faubourg Saint-Martin

Sujet du modèle

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Objectif

Pathé 550 mm

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 122 cm
Largeur : 46 cm
Hauteur : 176 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Marques : "Mundial. Etbalissements Continsouza-constructeurs Pathé-Cinéma 210". Sur le rhéostat : "Pathé Etabls. Continsouza constructeurs Paris".

Appareil présenté par Pathé Consortium Cinéma le 9 novembre 1921 à la Chambre syndicale de la cinématographie française, 21 rue de l'Entrepôt, Paris.

Cet exemplaire provient de Maurice Audibert, pionnier du film en couleurs, dont la Cinémathèque française possède plusieurs appareils.

"Le Mundial est entièrement protégé par des carters, c'est à dire que le film, pendant son trajet, est à l'abri de toute détérioration et de tout danger d'incendie. De plus, les différents organes de l'appareil se trouvent protégés contre les chocs et les poussières et, de ce fait, la durée du fonctionnement se trouve considérablement augmentée. Une glace placée sur l'appareil et des regards ménagés sur les boîtes protectrices permettent de contrôler la bonne marche du film. Quoique blindé, le Mundial se charge plus facilement qu'un appareil ordinaire, grâce à la forme en équerre de sa porte. Celle-ci, en s'ouvrant, découvre le côté et le devant de l'appareil, mettant à la portée de l'opérateur tous les organes de chargement. La supériorité du cadrage fixe sur le cadrage mobile n'est plus à démontrer, tant au point de vue économie de lumière et obturation, que valeur de projection. Sa réalisation, sur le Mundial, offre ce nouvel avantage que l'on peut cadrer sans influencer le régime de l'obturateur. La forme particulière, la vitesse et la position de l'obturateur permettent de l'assimiler à un obturateur de plaque. On obtient ainsi une projection sans aucun scintillement sur un écran blanc. Le Mundial a une seule admission d'huile. C'est un large orifice dans lequel on verse, par un moyen quelconque, le lubrifiant nécessaire à un mois de fonctionnement. La circulation d'huile s'effecue par ruissellement et on n'a pas à craindre le non fonctionnement ou l'obstruction inévitables de conduites forcées ou de tuyauteries spéciales. Avec le Mundial on peut faire de la projection fixe sur le film. Au moyen d'un levier, l'opérateur projette une image après l'autre, comme il le ferait avec un châssis passe-vues pour clichés verre" (Le Cinéopse, n° 28, décembre 1921).

"Le bas de l'appareil faisant office de réservoir d'huile, les pignons et roues dentées servant à l'entraînement des différents organes, sont répartis de telle sorte qu'ils élèvent l'huile à la partie supérieure de l'appareil où un lécheur la recueille et la fait ruisseler le long de la toile centrale du bâti sur tous les organes. [...] Son système d'obturateur-ventilateur à une seule aile couvrant 180° et tournant trois fois plus vite que dans les appareils habituels donne une projection nette, sans scintillements, que l'on peut arrêter à volonté sur telle ou telle image" ("Les derniers perfectionnements du cinématographe", La Nature, 1922, p. 139-142).

Bibliographie

"Le Pathé Mundial et son succès dans le monde cinématographique", Le Cinéopse, n° 28, décembre 1921.

"Les derniers perfectionnements du cinématographe", La Nature, 1922, p. 139-142.

Catalogue Pathé-Consortium-Cinéma, établissements Continsouza constructeurs, s.d.