Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Projecteur de film 35 mm et plaques de verre

N° Inventaire : AP-18-3262

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Projection lumineuse cinématographique

Nom du modèle : Zoescope Fescourt

Numéro de fabrication : n° 142

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1902

Brevet : Félix Fescourt, brevet français n° 313 153, déposé le 1er août 1901, "cinématographe simplifié dit Zoescope". Addition le 21 ... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 35 mm par deux griffes montée sur bielle à came excentrique ; presseur ; obturateur triangulaire ; manivelle ; porte bobine ; objectif pour projection fixe ; lanterne de projection se déplaçant sur le projecteur 35 mm ou sur l'objectif de projection fixe ; base en bois

Auteurs

Informations non disponibles

Fabricants

Félix Fescourt
Paris, 75 rue de l'Abbé Groult

Utilisateurs

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Distributeurs

Maison de la Bonne Presse
Paris, 5 rue Bayard

Georges Mendel
Paris, 10 et 10 bis boulevard Bonne-Nouvelle

Félix Fescourt
Paris, 75 rue de l'Abbé Groult

Sujet du modèle

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Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 65 cm
Largeur : 26 cm
Hauteur : 38.5 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Plaque sur la base en bois : "Matériel - photo Georges Mendel, Constructeur Bté s.g.d.g., 10bis, Bd Bonne-Nouvelle, Paris". Gravé sur la roue dentée : "Brevetée SGDG". (Cet appareil a aussi été distribué par la Maison de la Bonne Presse à Paris et par Ganzini à Milan).

Félix Fescourt (né en 1857 à Lunel), est l'oncle du réalisateur Henri Fescourt. Il existe deux modèles différents du Zoescope, celui présenté ici serait le premier, commercialisé fin 1901 - début 1902 ; un exemplaire du deuxième modèle, c. 1904, est conservé dans la collection Laurence Braunberger. L'exemplaire de la Cinémathèque est équipé d'un curieux obturateur triangulaire décrit dans le brevet d'invention du 1er août 1901 déposé par Félix Fescourt, obturateur dont la forme sera modifiée dans une addition datant du 21 avril 1902.

"Le cinématographe perfectionné. Encore un appareil qui n'a pas eu le développement qu'on espérait ! Et pourquoi ? D'abord les complications du mécanisme, la difficulté de placer et surtout de centrer la pellicule, puis le prix excessif de chaque sujet, car peu de personnes s'imaginent encore que pour composer une vue animée, il est nécessaire d'avoir sur une pellicule en celluloïd une succession de 2000 photographies environ. Autant de difficultés aplanies par la Maison de la Bonne Presse et dont trouvera la solution au grand Catalogue illustré des projections lumineuses (160 pages). Le Zoescope est une nouveauté intéressante pour les patronages et les maisons d'éducation. C'est un cinématographe à la portée de tous, supprimant toute trépidation et mieux encore les inconvénients du centrage de la pellicule ou film. Prix : 150 fr. port et emballage en sus. On trouvera au catalogue la liste et les tarifs de location des pellicules pour une semaine. Cette location n'est consentie qu'à nos abonnés. Toutes nos séances en ville sont données depuis plusieurs mois avec le Zoescope à la satisfaction générale. Demander les renseignements ou adresser les commandes à l'administration de la Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris VIIIe" (La Croix, 20 juin 1902).

"Le Zoescope. Les appareils destinés à projeter des bandes de cinématographe sont déjà très nombreux, ce qui n'empêche pas les constructeurs d'en imaginer encore de nouveaux dans lesquels ils recherchent surtout simplicité du mécanisme. Lorsqu'il s'agit seulement de la projection et non de la prise de l'image, c'est à dire lorsque l'appareil n'est pas destiné à la confection de la bande négative, on peut arriver à la construction d'un système dont le maniement est facile et le prix modéré, donnant cependant d'excellents résultats ; c'est le cas du Zoescope de M. Fescourt. La bande à projeter se place sur un dévidoir situé à la partie supérieure, on la fait passer dans une glissière qui se trouve derrière l'objectif et on n'a plus qu'à tourner la manivelle. Le mécanisme de l'instrument : de chaque côté de la fenêtre se trouvent deux lames de ressort qui sont réunies à la pièce destinée à leur donner un mouvement de va et vient dans le sens vertical ; elles sont munies chacune à leur extrémité d'un crochet taillé en biseau de manière à glisser sur le côté de la bande quand il remonte et à pénétrer quand il descend, dans les trous qui sont pratiqués. Il en résulte que la bande se trouve entraînée, toujours dans le même sens, de la hauteur d'une image. La pièce est reliée à la double manivelle qui porte également la tige qui manoeuvre l'obturateur. Les boutons de manivelle sont disposés de telle sorte que l'obturateur masque l'ouverture pendant que la bande est entraînée et la démasque pendant tout le temps qu'elle est immobile, conditions nécessaires pour que la substitution d'une image à l'autre soit invisible sur l'écran. Le système est réduit à sa plus grande simplicité, il est robuste et non sujet à dérangement. L'appareil est entièrement en cuivre et fonctionne sans bruit ; il est d'un maniement facile, à la portée de tous" (La Nature, n° 1615, 7 mai 1904).

"Dans toutes les familles on emploie le Zoescope. Pourquoi ? Parce que c'est l'appareil cinématographique idéal, coquet, surprenant par sa grande simplicité et donnant l'illusion du mouvement réel en supprimant toute trépidation. Prix incroyable ; complet, 100 fr. Vous trouverez donc ce merveilleux appareil où l'on va chercher par habitude toutes les nouveautés perfectionnées pour la projection et la photographie. C'est citer... la Maison de l'Ingénieur-Constrcuteur Georges Mendel, 10 et 10 bis, boulev. Bonne-Nouvelle, Paris" (La Nature, n° 1616, 14 mai 1904).



Bibliographie

La Croix, 20 juin 1902.

Le Journal, 9 décembre 1902.

La Nature, n° 1615, 7 mai 1904.

Catalogo del materiale per proiezioni luminose, Catalogo speciale n° 51, Milano, M. Ganzini, s.d. (c. 1910).

Petit-Bof, 23 mai 2018.