Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Projecteur de film 17,5 mm sonore

N° Inventaire : AP-11-2644(1/2)

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Projection lumineuse cinématographique

Nom du modèle : Pathé Natan 175

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1933

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 17,5 mm sonore par deux griffes ; un débiteur denté ; bras débiteur et récepteur ; ampoule, ventilateur et moteur électriques incorporés ; obturateur à boisseau deux pales ; prise électrique ; amplificateur électrique à lampes ; lecteur de piste optique ; miroir orientable réflecteur de son ; microscope ; cellule photo-électrique ; lampe d'éclairage 140 w servant aussi d'excitatrice à la cellule ; interrupteur ; haut-parleur en caisse

Auteurs

Informations non disponibles

Fabricants

Pathé Cinéma
Paris, 15 rue des Pyramides

Pathé Natan
Paris, 6 rue Francoeur

Utilisateurs

Informations non disponibles

Distributeurs

Pathé Cinéma
Paris, 20 bis rue Lafayette

Pathé Natan
Paris, 91 avenue de la République

Sujet du modèle

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Objectif

1,5 cm diamètre

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 59 cm
Largeur : 24 cm
Hauteur : 46.5 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Etiquette métallique : "Pathé Natan 175".

"Toujours en tête du progrès, Pathé-Natan met le cinéma parlant à la portée de tous en présentant une nouveauté sensationnelle, le Pathé-Natan 175. Parlant et sonore pour films de format 17mm5 pour amateurs et professionnels, au prix de 6000 francs" (La Technique cinématographique, n° 35, novembre 1933).

"Pathé-Natan vient de marquer une étape en créant le 175 qui, sous sa forme réduite et avec son prix peu élevé (il ne coûte que 6000 francs), est une petite merveille de mécanique et de science appliquée. [...] Le projecteur passe des films de 17mm5 par bobine de 300 m à la cadence de 22 mn par bobine, ce qui correspond à 600 m de film standard. [...] L'appareil ne possède qu'un seul tambour denté, ce qui simplifie beaucoup le chargement du film. Le mouvement intermittent est obtenu par une griffe double ne travaillant que sur un côté de la bande. La lecture du son se fait sur un volant tournant entraîné par le film lui-même. L'adhérence de la bande sur ce volant est obtenue par une glissière qui serre la bande sur les tranches et non pas à plat. Ce procédé, en assurant un déroulement continu permet d'éviter tous les ennuis résultant du frottement sur la surface émulsionnée (dépôt de gélatine rayant les bandes et ayant sur la qualité du son des effets désastreux - tirage considérable provoqué par l'épaisseur de ces dépôts gélatineux). Le moteur d'entraînement est un moteur asynchrone 110 volts 50 périodes, d'une régularité parfaite en fonctionnement. [...] L'objectif très lumineux permet de faire à 8 m une projection de 1m80 sur 1m50. [...] lecture du son : la lumière sortant du système optique de la lecture du son, après avoir exploré l'inscription sonore sur la bande, est reçue sur un miroir concave orientable qui la projette directement sur la cellule photoélectrique se trouvant à l'intérieur de l'amplificateur. [...] Le dispositif pour le lecture du son comprend essentiellement un condensateur, une fente mécanique, un microscope, un miroir concave. La lumière de la lampe de projection passe successivement dans le condensateur, dans la fente mécanique, dans le microscope, explore la bande sonore, elle est enfin reçue sur le miroir concave qui la renvoie sur la cellule photoélectrique. [...] Le son est inscrit sur le côté gauche. Le film se déroule à raison de 24 images par seconde, ce qui correspond à 22 cm de longueur" (B. Jean, "Le Pathé Natan 175", La technique cinématographique, n° 36, décembre 1933).

"Le projecteur Pathé 175, appareil type de 17,5 mm, est très homogène, et comporte, en un seul bloc, à la fois le projecteur optique cinématographique, le lecteur de sons de la piste sonore, et tout le système d'amplification avec son alimentation. La seule partie extérieure au projecteur consiste donc dans l'écran, et dans le haut-parleur électrodynamique relié à la lampe de sortie de l'amplificateur. (...) Le lecteur de sons, dans cet appareil, est d'un modèle tout à fait particulier et très ingénieux, puisque la cellule photoélectrique est relativement éloignée du système optique, et que l'amplificateur avec la cellule paraît donc tout à fait indépendant du bloc de projection. (...) La lampe d'éclairage de 140 watts envoie verticalement des rayons sur un tube optique comportant un objectif à très court foyer et qui permet de projeter l'image de la fente optique sur la piste sonore débordant du galet régulateur. (...) Le faisceau lumineux modulé vertical se réfléchit dans un miroir concave disposé au-dessus de la piste sonore et il est renvoyé jusqu'à la cellule en traversant un capuchon protecteur (...). La quantité de lumière reçue par la cellule au caesium disposée horizontalement est réglée à volonté au moyen d'un petit volet cylindrique qui permet de réduire plus ou moins l'intensité du pinceau lumineux provenant du lecteur de sons. On obtient ainsi un réglage optique et mécanique de l'intensité d'audition sans avoir recours à aucun dispositif électrique" (P. Hémardinquer, Le Cinématographe sonore et la projection en relief, Paris, 1935, pp. 265-269).

"L'appareil complet est livré en deux valises, de poids excessivement réduit. L'une des valises renferme un haut-parleur électrodynamique et un cordon d'une quinzaine de mètres pour la liaison avec le projecteur. Ce dernier est contenu dans la seconde valise avec l'amplificateur. L'appareil utilise les films 17,5 mm à une seule rangée de perforations. L'autre rangée est remplacée par la piste sonore. Le déroulement s'effectue à raison de 24 images-seconde et une bobine de 300 m. assure une projection de 25 mn environ. [...] Le projection est assurée par une lampe de 140 w. qui permet de couvrir un écran de 2 m. de large à 10 m. de distance. La même lampe sert d'excitatrice à la cellule. [...] La lecture du son se fait sur un volant entraîné par le film lui-même. La lumière sortant du système optique de lecture du son, après avoir exploré l'inscription sonore de la bande, est recueillie par un miroir concave et projetée sur la cellule se trouvant à l'intérieur de l'amplificateur. L'amplification est assurée par 2 étages comprenant une lampe à écran et une pentode de sortie. Elles sont alimentées par une valve de redressement. Le réglage de la puissance se fait par une petite fenêtre qui laisse pénétrer plus ou moins de lumière sur la cellule. Le volume de son est suffisant pour une salle renfermant une centaine de personnes. Une prise de pick-up est également prévue. Prix livré complet : 5850 francs" (Catalogue Tiranty 1934, Paris, p. 336-337).

Bibliographie

P. Hémardinquer, Le Cinématographe sonore et la projection en relief, Paris, 1935, pp. 265-269.

La Technique cinématographique, n° 35, novembre 1933 ; n° 36, décembre 1933.

Mode d'emploi Appareil Pathé Natan 175, Mode d'emploi et d'entretien, Paris, Pathé-Cinéma, s.d.

Catalogue Tiranty 1934, Paris, p. 336-337.