Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Objectif anamorphoseur de prise de vues

N° Inventaire : CNC-AP-16-1270

Collection : Centre national du cinéma et de l'image animée

Catégorie d'appareil : Optique

Nom du modèle : Franscope

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1958

Brevet : Jean Dicop, Société anonyme D.I.C. (Distribution Internationale Cinématographique), BF n° 1 204 786, 5 août 1958, "Perfectio... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

anamorphoseur de prise de vues

Auteurs

Dicop Jean
Paris

Fabricants

Jean Dicop
Paris

Angénieux, Etablissements Pierre
Saint-Héand

Franscope
Paris

Utilisateurs

Dicop Jean
Paris

Distributeurs

Société anonyme D.I.C.
Paris

Sujet du modèle

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Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 12 cm
Largeur : 12.5 cm
Hauteur : 12.5 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

"Objectif anamorphoseur caractérisé par les points suivants... : a. Il est constitué par la combinaison de deux anamorphoseurs de type usuel, les génératrices de l'un étant croisées par rapport à l'autre ; b. les lentilles cylindriques divergentes des deux anamorphoseurs sont remplacées toutes deux par une seule lentille sphérique divergente, l'objectif étant alors formé d'une lentille sphérique divergente suivie de deux lentilles cylindriques convergentes à génératrices croisées ; c. Les deux lentilles cylindriques convergentes sont remplacées par une seule lentille sphérique convergente, l'objectif étant alors formé de deux lentilles cylindriques divergentes à génératrices croisées suivies d'une lentille sphérique convergente" (D.I.C. et Jean Dicop, brevet français n° 1 204 786, 4 août 1958).

"C'est le 15 janvier 1954, au Gaumont-Palace, et le 29 janvier, au Marignan Pathé, que Cinépanoramic présentait son premier objectif de projection, et un film de démonstration sur le plus grand écran du monde, et cela pendant que La Tunique, le premier film tourné en Cinemascope, était projeté sur les écrans parisiens. Des centaines d'objectifs de projection Cinépanoramic devaient être vendus dans toute l'Europe... En 1957, Cinépanoramic prit le nom de Franscope et, grâce à Jean Dicop, qui vint nous rejoindre, furent créés successivement le Suprematic et le Zoom-scope. Est-il besoin de rappeler que le Suprematic, d'une conception entièrement nouvelle, a supprimé les limitations du Scope et donné aux réalisateurs une liberté totale pour la mise en scène ? Le Suprematic, en effet, permet toutes les prises de vues sans aucune déformation, de 0,50 à l'infini. Il est à mise au point unique... Il est valable pour les prises de vues de 40 à 140 mm et plus." (Le Film français, n° 1040-1041, 1964).

"Le 15 janvier 1954, au Gaumont-Palace, et le 29 janvier, au Marignan-Pathé, Cinepanoramic présentait son premier objectif de projection et un film de démonstration sur le plus grand écran du monde, et cela pendant que La Tunique, le premier film tourné en Cinemascope, était projeté sur les écrans parisiens. Des centaines d'objectifs de projection Cinepanoramic devaient être vendus dans toute l'Europe. Les objectifs de prises de vues Cinepanoramic étaient vendus en Angleterre, en Italie et même aux USA et en URSS. Au Festival de Cannes 1954 était présentée une importante séquence du Trésor des Pharaons, dont les splendides images d'Henri Decae furent longuement applaudies. Cinepanoramic plongea même sous la mer, puisque Michel Rocca tourna Vingt minutes sous les mers et Les Trésors de la Mer Rouge au large d'Elath, en Israël. En 1957, Cinepanoramic prit le nom de Franscope et, grâce à Jean Dicop, qui vint nous rejoindre, furent créés successivement le Suprematic et le Zoom-scope. Est-il besoin de rappeler que le Suprematic, d'une conception entièrement nouvelle, a supprimé les limitations du Scope et donné aux réalisateurs une liberté totale pour la mise en scène ? Le Suprematic, en effet, permet toutes les prises de vues sans aucune déformation, de 0,50 à l'infini. Il est à mise au point unique et a relégué aux vieilles lunes les couplages incertains et les innombrables blocs, puisqu'il est valable pour les prises de vues de 40 à 140 mm et plus. Il est unique en Europe et n'a qu'un égal aux USA : le Panavision. Le Zoom-scope, qui profite de la même technique, monté devant le meilleur foyer variable, le Zoom-Angénieux, permet les prises de vues de 0 m 45 à l'infini et de 40 à 140 mm. Les frères Fellous nous ont apporté le variateur de focales gyroscopique, qui permet le travellong uniquement optique, sans déplacement de caméra, amenant un personnage depuis un plan d'ensemble jusqu'à l'oeil, occupant tout l'écran géant du format scope. Le Zoom-scope est sans rival au monde par sa qualité, son faible encombrement et sa simplicité. La production française, par 21 films en 1962 et 22 films sur 29 tournés en Scope en 1963, s'est d'ailleurs ralliée à Franscope" (1954-1964, 10e anniversaire Franscope, Paris, D.I.C. J.-P. Mauclaire, 1964).

Cet objectif provient du directeur de la photographie Maurice Fellous, décédé le 26 avril 2015 à l'âge de 90 ans : "Mécanicien de caméra au studio de Saint-Maurice, suit en parallèle les cours du soir à l'IDHEC de 1946 à 1948. En 1948, Robert Sussfeld, régisseur général du film d'animation Alice au pays des merveilles, cherche un technicien pour s'occuper des caméras, Maurice est lancé et devient l'assistant opérateur de Roger Dormoy. Au cours des années 1950, il assiste régulièrement son frère Roger. Une Fée pas comme les autres, réalisé par Jean Tourane, est le premier long métrage dont Maurice signe la lumière. Son frère Roger a fait la photo du premier film de Georges Lautner. Il lui présente Maurice pour le deuxième, Arrêtez les tambours en 1959. Il feront 23 films ensemble jusqu'à Mort d'un pourri en 1977. Sur La Route de Salinas, toujours de Lautner, le Camé 300 Reflex était équipé du tout premier zoom existant au monde, fabriqué par Pierre Angénieux. Par la suite, Roger et Maurice ont participé avec Jean Dicop à l'élaboration d'un système Scope français" (AFC la lettre, n° 246, juin 2015, p. 16).






Bibliographie

Le Film français, n° 756, novembre 1958.
Le Film français, n° 1040-1041, 1964.
1954-1964, 10e anniversaire Franscope, Paris, D.I.C. J.-P. Mauclaire, 1964.