Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

entraînement du film 35 mm par deux griffes ; disque à rampe ; came excentrique ; trois débiteurs dentés ; enroulement du film dans les deux sens pour fondus-enchaînés et surimpressions ; ressorts empêchant le frottement de la pellicule ; deux magasins intérieurs pour film de 120 mètres ; trois objectifs se substituant par glissement ; mise au point directe sur pellicule ; mise au point sur dépoli ; poinçon de film ; compteur de métrage ; boîtier en aluminium

Auteurs

Gillon Auguste Léon
Paris

Fabricants

Cinéma -Tirage L. Maurice, Société
Gennevilliers

Compagnie des travaux mécaniques CTM
Paris

Utilisateurs

Gillon Auguste Léon
Paris

Distributeurs

Cinéma -Tirage L. Maurice, Société
Paris, 1 rue de Marivaux

Sujet du modèle

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Objectif

Tessar l : 3,5, F = 35. Bté E. Krauss, Paris, n° 123 205 ; Tessar Zeiss I : 3,5, F = 50, Bté E. Krauss Paris, n° 63 491

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 39 cm
Largeur : 25.5 cm
Hauteur : 23 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Etiquette "Ghilbert-Cinéma 62 rue Chardon Lagache, Paris 16e. Aut. 36-46". Gravé à l'avant : Cinéma Tirage L. Maurice. Rue de Marivaux, Paris. Modèle Gillon 1927, Bté S.G.D.G. N° 132".

"Le fondu ? Rien de plus simple: il suffit d'appuyer sur un bouton et à la fin du fondu, l'appareil se bloque à la 64e image, à moins que ce ne soit à la 32e au gré de l'opérateur. Trois objectifs, 3 foyers différents à votre disposition ; la seule pression d'un levier, et successivement les trois objectifs occupent la place assignée, mathématiquement centrée. La mise au point ? Alors là, c'est le grand luxe : deux combinaisons entièrement indépendantes l'une de l'autre, avec des avantages différents et s'adaptant aux cent cas qui peuvent se produire dans l'exécution d'une scène. Jamais il n'est besoin d'ouvrir la boîte mystérieuse. Tout se commande de l'extérieur avec la plus grande facilité. Faut-il ouvrir, fermer l'obturateur, mettre au point, faire toute la gamme des fondus successifs, de multiples surimpressions, utiliser des objectifs différents : rien que des touches règlent avec une précision mathématique le fonctionnement du mécanisme" (Le Film, n° 184, décembre 1921).

"A son apparition en 1912, cet appareil a été une révélation : ce fut une conception originale et nouvelle qui servit de modèle à bien des appareils concurrents. C'est pendant la grande guerre que ses qualités ont trouvé leur consécration définitive et la majeure partie des opérateurs militaires en étaient munis. [...] Cependant l'art de la mise en scène s'est transformé, toute une technique nouvelle a necessité des modifications et des apports nouveaux et le Cinéma-Tirage L. Maurice a l'honneur de présenter l'appareil de prise de vues "Gillon" modèle 1922 qui réalise toutes ces exigences. [...] Il permet toutes les combinaisons : les fondus automatiques par la fermeture progressive de l'obturateur quelle que soit son ouverture ; les fondus enchaînant une scène à l'autre, les superpositions, les surimpressions, les arrêts brusques à l'image voulue ; la mise au point sur personnages mobiles se déplaçant en profondeur ; l'emploi de trois objectifs de foyer différent permettant à l'obturateur de substituer, rapidement et sans déplacement, un premier plan à une scène d'ensemble et vice versa. [...] L'appareil est équipé avec trois objectifs : Tessar 3,5 foyer 75 mm ; Tessar 3,5 foyer 50 mm ; Tessar 3,5 foyer 35 mm. Ces trois objectifs sont montés sur une glissière coulissant de haut en bas et de bas en haut, la substitution se fait par un simple coulissage qu'un levier d'arrêt centre automatiquement. Ce même levier permet un décentrement de l'objectif par rapport à l'image de 5 mm dans un sens et dans l'autre de la verticale, soit au total plus de la moitié de l'image. Les objectifs sont dans une monture hélicoïdale dont la course permet d'opérer sur un objet se trouvant de 30 cm jusqu'à l'infini. [...] La mise au point se fait sur une glace dépolie donnant l'image agrandie et redressée sans qu'il soit nécessaire d'enlever la pellicule ou d'ouvrir l'appareil. [...] Un dispositif de vision directe sur la pellicule permet la mise au point et aussi le repérage pour les différents caches de la forme. [...] L'appareil est muni d'un compteur de mètres et d'images avec remise à zéro ; un viseur clair à l'extérieur de l'appareil permet de suivre toute la scène ; ce viseur est muni de caches interchangeables s'adaptant exactement au champ de l'image donné par chaque objectif" (Notice Cinéma-tirage L. Maurice, L'appareil Gillon modèle 1922, Paris, Cinéma-tirage L. Maurice, 1922).