Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Accueil > Collection > Boîte d'optique

Boîte d'optique

N° Inventaire : AP-94-758

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Visionnement

Nom du modèle : Polyorama panoptique

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : À partir de 1849

Brevet : Pierre Henri Amand Lefort, Paris, B.F. n° 7974, 21 février 1849 : "Divers perfectionnements apportés dans la construction des... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

boîte en bois recouvert de papier vert imprimé ; une lentille ; deux volets basculants

Auteurs

Lefort Pierre Henri Amand
Paris, 35 Faubourg Saint-Martin

Fabricants

Pierre Henri Amand Lefort
Paris, 35 Faubourg Saint-Martin

Utilisateurs

Lefort Pierre Henri Amand
Paris, 35 Faubourg Saint-Martin

Distributeurs

Informations non disponibles

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

3 cm Ø

Taille de l'objet

Ouvert :
Longueur : 26 cm
Largeur : 16.2 cm
Hauteur : 11.5 cm

Fermé :
Longueur : 26 cm
Largeur : 16.2 cm
Hauteur : 11.5 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Rare modèle, d'une conception différente des polyoramas panoptiques habituels.
Le polyorama panoptique, simplification pratique des boîtes d'optique du XVIIIe siècle et du diorama de Daguerre, a été breveté par un fabricant de jouets d'enfants, Pierre Henri Amand Lefort, le 21 février 1849. Avant lui, le dessinateur parisien Auguste Louis Régnier avait mis au point une première méthode pour obtenir des images "dioramiques" (brevet du 15 décembre 1848), méthode qui sera reprise et simplifiée par Lefort. Lefort utilise en général une lithographie imprimée recto-verso, puis une couche de papier fin sur laquelle il peut coller de petits morceaux de papier coloré. Les images sont parfois perforées, comme au XVIIIe siècle. Le tableau est ensuite encadré de bois.
Brevet de Lefort : "En général le polyorama panoptique est une chambre noire à l'aide de laquelle on voit dans chacun des tableaux qu'on y introduit deux effets différents, c'est à dire deux tableaux dans un seul : ces deux effets proviennent de la distribution de la lumière, qui est faite au moyen de deux volets ; l'un placé sur le dessus de la boîte, et l'autre par derrière, le tableau est vu à travers un oculaire. J'ai disposé une partie antérieure de cette chambre en forme de plis de soufflet, ce qui permet à chacun de fixer la distance de l'oculaire, en raison de la portée de sa vue, et lorsqu'on veut transporter l'appareil, en comprimant cette partie antérieure, la chambre noire est réduite à un petit volume. [Fabrication des vues :] D'abord derrière une épreuve de gravure ou de lithographie coloriée comme d'ordinaire, je peins ou j'imprime avec des couleurs opaques un deuxième sujet qui peut être combiné de façon à augmenter l'effet du premier, ou à produire même un effet tout à fait différent ; pour voir ce deuxième tableau faisant corps avec le premier, on ferme le dessus de la boîte et l'on entrouve la porte du fond vertical ; la lumière naturelle ou artificielle arrivant derrière le tableau produit des effets qui peuvent être variés d'une foule de manières différentes. En première ligne je dois signaler l'emploi d'un dessin découpé en totalité ou en partie, en papier enduit de couleur opaque ou même en métal mince, et collé ou fixé derrière le tableau transparent. Si l'on se contente de coller du papier simple, la lumière pourrait encore pénétrer plus ou moins et nuire à certains effets, mais on comprend que l'on pourra superposer plusieurs papiers et les coller les uns sur les autres et produire ainsi tous les effets que l'on pourra désirer".