boîtier en bois gainé de cuir noir ; appareil à pellicule pour cent vues rondes, 70 mm de diamètre sur papier sensible Eastman ; obturateur à boisseau ; déclencheur à ficelle ; cinq rouleaux guides ; clef pour remonter le film ; capuchon pour protéger l'objectif
Eastman George
Rochester, New York
Walker William H.
Eastman Photographic Materials Company Limited - Eastman Kodak Company
Rochester, New York
Eastman George
Rochester, New York
Walker William H.
Nadar
Paris, Office général de photographie, 53 rue des Mathurins
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rectiligne rapide
Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 16.5 cm
Largeur : 8.5 cm
Hauteur : 10 cm
Diamètre :
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Premier modèle du Kodak. Gravé sur le boîtier : "Pat. May 5, 1885. Other patents app.d for in all countries".
La bande négative Eastman utilisée était du papier couché d'une façon très régulière de gélatino-bromure d'argent. Il en existait de deux sortes : l'une portait une couche adhérente, l'autre était recouverte d'une couche sensible réversible, susceptible d'être isolée de son support provisoire. Le châssis porte-rouleaux mis au point par Walker permet le chargement d'une épreuve à une autre avec facilité. On est guidé par le bruit que fait un déclic, et quand on a entendu ce bruit quatre fois on s'arrête : deux points perforent l'extrémité de chaque nouvelle surface. Cela permet, lors du développement, de trouver immédiatement la ligne divisoire de chaque épreuve à développer. Le Moniteur de la photographie du 1er février 1887, au sujet des nouvelles bandes négatives Eastman, envisage déjà "la possibilité d'avoir des rouleaux continus d'un papier très sensible (qui) permettrait d'appliquer la photographie à un certain nombre d'appareils enregistreurs". En 1888, Etienne Jules Marey applique effectivement une bande de papier sensible à son chronophotographe à bande mobile ; son premier film est présenté le 29 octobre 1888 à l'Académie des sciences. A Paris, l'Office général de photographie dirigé par Paul Nadar se chargeait du développement des bandes et du rechargement de l'appareil. L'amateur photographe, libéré des soucis du développement des images, n'avait plus qu'à effectuer trois mouvements des plus simples : tirer la corde du "Kodak" (armer l'obturateur) ; tourner la clé (amener une nouvelle surface sensible en face de l'objectif) ; presser la détente (déclencher l'obturateur).
Paul Nadar, "Sur les papiers positifs et négatifs Eastman", Bulletin de la société française de photographie, Paris, 1887, tome III, pp. 46-52.
Léon Vidal, "Papiers et appareils de la maison Eastman et Cie", Le Moniteur de la photographie, Paris, n ° 3, 1er février 1887.
Léon Vidal, "Le Kodak", Le Moniteur de la photographie, Paris, n° 1, 1er janvier 1889.
Douglas Collins, The Story of Kodak, New York, 1990.