Générique
Réalisateur :
Nicholas Ray
Assistant réalisateur :
William Dorfman
Scénariste :
A.I. Bezzerides
Auteur de l'oeuvre originale :
Gerald Butler d'après le roman "Mad with much heart"
Adaptateurs :
Nicholas Ray, A.I. Bezzerides
Société de production :
RKO Radio Pictures - Radio-Keith-Orpheum
Producteur :
John Houseman
Producteur exécutif :
Sid Rogell
Directeur de la photographie :
George E. Diskant
Ingénieurs du son :
Phil Brigandi, Clem Portman
Compositeurs de la musique originale :
Bernard Herrmann, Paul Sawtell
Directeurs artistiques :
Albert S. D'Agostino, Ralph Berger
Décorateurs :
Darrell Silvera, Harley Miller
Maquilleur :
Mel Berns
Coiffeur :
Larry Germain
Monteur :
Roland Gross
Coordinateur des effets spéciaux :
Harold Stine
Interprètes :
Ida Lupino (Mary Malden), Robert Ryan (Jim Wilson), Ward Bond (Walter Brent), Charles Kemper (Bill Daly), Anthony Ross (Pete Santos), Ed Begley (le capitaine Brawley), Ian Wolfe (Carrey), Sumner Williams (Danny Malden), Gus Schilling (Lucky), Frank Ferguson (Willows), Cleo Moore (Myrna), Olive Carey (Madame Brent), Richard Irving (Bernie), Pat Prest (Julie), Bill Hammond (Fred), Gene Persson (un garçon), Tommy Gosser (un garçon), Ronnie Garner (un garçon), Dee Garner (un garçon), Harry Joel Weiss (un garçon), Ruth Lee (Helen), Kate Lawson (une femme), Esther Zeitlin (une femme), William Challee (le gangster), Eddie Borden (un homme), Steve Roberts (un homme), Budd Fine (un homme), Mike Lally (un homme), Don Dillaway (un homme), Al Murphy (un homme), Art Dupuis (un homme), Frank Arnold (un homme), Homer Dickenson (un homme), Ken Terrell (Crook), W.J. O'Brien (l'employé de l'hôtel), Nita Talbot (la femme dans le bar), Joe Devlin (le barman), Jim Drum (l'ambulancier), A.I. Bezzerides (Gatos), Tracy Roberts (Peggy Santos), Vera Stokes (la mère), Nestor Paiva (Bagganierri), Leslie Bennett (le sergent Wendell), Jimmy Conlin (Doc Hyman), Joan Taylor (Hazel)
Il faut attendre la quarantième minute pour voir apparaître Ida Lupino, mais peu importe, c’est elle qui marquera les esprits de ce film étrange, poétique, comme scindé en deux. La Maison dans l’ombre s’ouvre sur la nuit, sur un noir d’encre et une ambiance urbaine, sur un rythme effréné porté par la partition nerveuse de Bernard Herrmann. Comme un Film noir classique. Mais le policier est torturé, violent, on le met à l’écart et on l’envoie à la campagne. Commence alors un tout autre film, dans la blancheur lumineuse de la neige, habité par Ida Lupino, son jeu sobre et clair. Nicholas Ray parle de lynchage, de solitude, il prend son temps, et nous offre des séquences de poésie tranquille ou d’émotion pure, comme cette scène déchirante où la jeune aveugle se « regarde » dans un miroir.