Y a-t-il un expressionnisme au-delà du cinéma allemand ?

Certains auteurs utilisent la notion d’Expressionnisme selon l’une des acceptions avancées par l’historien d’art John Willett, à savoir comme une qualité stylistique générale qui ne se limite pas à l’art d’un pays ou d’une époque particulière. Dans cette optique, les films d’Orson Welles, mais aussi ceux de Serguei M. Eisenstein ou d’Ingmar Bergman ont pu être caractérisés d’« expressionnistes », le terme devenant ainsi quasiment un synonyme d’« expressif ».

De la même manière on postule parfois une influence expressionniste sur le Film Noir américain, à travers l’influence des techniciens et réalisateurs allemands exilés à Hollywood, en oubliant que les Américains ont leur propre tradition du « Rembrandt lighting » (éclairage en clair-obscur), présente déjà dans The Cheat (Forfaiture) de Cecil B. DeMille (1915).

Photographie de plateau de Nosferatu Photographie de plateau de Nosferatu (Friedrich Wilhelm Murnau, 1921)

Photographie de plateau du film The Third Man Photographie de plateau du film The Third Man (Le Troisième homme de Carol Reed, 1949)

Photographie de plateau de Nosferatu
(Friedrich Wilhelm Murnau, 1921)

Photographie de plateau de Nosferatu

Ces deux images illustrent bien le lien que de nombreux critiques établissent entre le cinéma allemand des années 20 et le film noir hollywoodien avec l’Expressionnisme comme dénominateur commun. Les contrastes forts entre les zones obscures et les zones éclairées, le jeu de la lumière et des ombres sont utilisés ici de manière analogue pour créer une atmosphère inquiétante. Traitement « expressionniste » de l’image : contrastes forts, ombres marquées.

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Photographie de plateau du film The Third Man
(Le Troisième homme de Carol Reed, 1949)

Photographie de plateau du film The Third Man

Ces deux images illustrent bien le lien que de nombreux critiques établissent entre le cinéma allemand des années 20 et le film noir hollywoodien avec l’Expressionnisme comme dénominateur commun. Les contrastes forts entre les zones obscures et les zones éclairées, le jeu de la lumière et des ombres sont utilisés ici de manière analogue pour créer une atmosphère inquiétante. Traitement « expressionniste » de l’image : contrastes forts, ombres marquées.

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