Ingmar Bergman sur le web

10 septembre 2018

« Je pense que nous sommes le résultat de ce que nous avons lu, vu, expérimenté. Je ne pense pas que les artistes naissent du vide. Je suis une petite pierre d'un grand édifice, je dépends de chaque élément de l'édifice, à côté, au-dessus, en dessous... » Grains de sable et petites perles... 7 choses dénichées au fin fond du web, à défaut de l'Île de Fårö.

Bibi Andersson, Ingmar Bergman et Sven Nykvist sur le tournage de Persona (Photo Bo Arne Vibenius)

- 60 films, 172 pièces de théâtre, 300 écrits et 9 enfants. Tout Bergman à travers toutes ces galaxies.

- Une œuvre parmi les plus influentes de l'histoire du cinéma vue par des cinéastes du monde entier et  en 9 minutes par Luc Lagier.

- Persona : after and before, génial supercut de Steven Benedict, ou comment Bergman a rendu hommage à ses prédécesseurs (de Cocteau à Hitchcock) et comment son chef-d'œuvre a inspiré les suivants (de Coppola à David Fincher).

- On trouve aussi du Bergman au Muppets Show, dans la série TV britannique French and Saunders, en version animée pour Warner Bros ou en stop motion pour Nick Hilligoss. Et en version originale pour Jacques Villeret.

- Pour arrondir ses fins de mois, Bergman a également réalisé des spots publicitaires pour les savonnettes Bris Tvål avec son chef opérateur Gunnar Fischer, et ça vaut le détour.

- Le jeu d'échecs le plus célèbre du cinéma analysé : la partie qui oppose la Mort et le Chevalier dans Le Septième Sceau est-elle crédible ? (en anglais)

- Parmi tous ses chefs-d'œuvre, Philip Brubaker a trouvé « le plus mauvais film » de Bergman et le dissèque avec délectation et étonnement : Is This Ingmar Bergman's Worst Film ? (5mn en anglais)


 Dans les cartons de la Cinémathèque

Harriet Andersson dans "Monika" d'Ingmar Bergman (1952)
Harriet Andersson dans Monika d'Ingmar Bergman (1952) – Collection de la Cinémathèque française


 La confidence

« Mes cauchemars sont toujours noyés, inondés de soleil et je hais les régions méditerranéennes justement pour cette raison. Quand je vois un ciel infini sans nuage, je me dis, tiens c'est peut-être la fin de notre planète. » (Entretien avec Stig Björkman, 1973)


 L'interview filmée

« En fait, je suis un joyeux luron. Durant toutes ces années, il m'est quand même arrivé de faire les 400 coups et je me suis beaucoup amusé. Comme dit Strindberg :  "En dépit de ma mélancolie bien compréhensible, je n'ai jamais rien pris au sérieux. » Une des dernières interviews filmées de Bergman, sur le tournage de Fanny et Alexandre, où le cinéaste donne de lui une image inattendue. (16mn VOSTF)